Le Verger en Permaculture

Le Verger en Permaculture

Quel délice de déguster les fruits de son verger naturel!
D’autant plus que l’arbre fruitier, comme toute plante pérenne, nous apporte sa production inlassablement chaque année (ou un an sur deux), avec une maintenance très limitée, sans labour, semis ou autres dépenses d’énergies diverses…
Un véritable exemple de permanence !

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Image extraite du film « Le Verger Permaculturel : au-delà du Bio »

Malheureusement le constat de la production fruitière et de l’arboriculture rejoint la plupart du temps celui de l’agriculture conventionnelle : utilisation de pesticides, fongicides, insecticides, bactéricides, herbicides et engrais de toutes sortes.
Pas moins de 35 traitements phytosanitaires sont en moyenne utilisés sur des vergers de pomme par exemple en une saison de culture.

Cela entraine une perte de diversité, par la monoculture de quelques variétés, supportant la mécanisation et l’ensemble de ces traitements.
Tout ceci nous conduit à une production de fruits à très faible valeur nutritive, à haute teneur en produits dangereux pour les consommateurs et pour les producteurs, avec des façons culturales ne respectant ni les sols, ni les ressources en eau et fossiles diverses, ni la diversité biologique.

Le problème est qu’on peut se demander comment lutter contre les ravageurs du verger, les rats taupiers par exemple ou le carpocapse, sans utiliser cette batterie de solutions chimiques.

On peut très vite être déçu par des essais infructueux, des récoltes insignifiantes ou des problèmes de ravageurs si on tente le « laisser-faire » complet dans ce genre de situation.
Le témoignage de Masanobu Fukuoka, pionnier de l’agroécologie et de la permaculture dans son livre « La révolution d’un seul brin de paille » est, à ce sujet, assez éloquent.

Le constat est habituel et récurrent, mais comment faire ?
Est-ce qu’aujourd’hui l’outil permaculture peut nous aider dans cette tâche ?
Peut-on créer un verger en permaculture ?

L’idée en permaculture est de concevoir des « agro-éco-systèmes » calqués sur le modèle naturel : des écosystèmes cultivés.

Et pour cela, oui, la permaculture peut être un outil très pertinent et il est même extrêment intéressant de concevoir un verger naturel en permaculture !

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Un design soigné

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Image extraite du film « Le Verger Permaculturel : au-delà du Bio »

Le design ou la conception de votre verger en permaculture sera donc essentiel, comme tout projet en permaculture.
Il est primordial de définir les buts de votre verger en permaculture, observer et diagnostiquer votre site, choisir vos éléments, analyser les différentes synergies possibles entre ceux-ci et les placer de manière à diminuer les consommations énergétiques et humaines sur site.
Si «Ô malheur » vous n’êtes pas passé par cette phase design, vous ratez le plus important.
Rendez-vous sur notre formation en ligne « Invitez la permaculture dans votre jardin » où vous serez guidé pas à pas pour apprendre à réaliser votre design.

Une gestion de l’eau correcte et un terrassement si nécessaire

L’approvisionnement en eau est, et va devenir, de plus en plus crucial pour votre verger.
Retenues d’eau et mares, baissières, accès et circulations non érosifs voire régénérateurs, drains de diversion et irrigation si nécessaire, votre plan eau devra être pensé dans votre design et les terrassements qui l’accompagnent aussi (ces derniers devront être très précis, prudence là-dessus)…
Les petites mares vous rendront aussi de grands services.

Favoriser la diversité

Un choix de cultivars judicieux sera aussi un passage obligé dans la création de votre verger en permaculture.
Variétés hâtives et tardives afin de prolonger les périodes de récoltes.
Fruits à coques, noyaux, à couteaux, à compotes, de garde ou à consommer de suite…
Bref, vous nous avez compris : la diversité est votre alliée et pour qu’elle vous serve au mieux, elle devra être planifiée dans votre design.

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Image extraite du film « Le Verger Permaculturel: au-delà du Bio »

Utiliser et valoriser les ressources et services biologiques

Les fixateurs d’azote et les plantes compagnes ont tous leur place dans le verger en permaculture.
La capacité de certains végétaux à fixer l’azote de l’air (élément nutritif très important pour les plantes) dans des nodosité (petites boules) auprès de leurs racines, profite à l’ensemble des végétaux voisins. Intercaler des fixateurs d’azote tels que le Caragana Arborescens ou le Gleditsia Triacanthos peut donc être très utile, d’autant qu’ils possèdent eux aussi des vertus de comestibilité.
Les plantes compagnes qui vont favoriser la pollinisation, qui vont servir à remonter des nutriments, à repousser les ravageurs, ont, elles aussi, tout intérêt à être présentes dans le verger en permaculture, d’autant plus qu’elles constituent aussi souvent une récolte supplémentaire à valoriser.
La consoude en est un excellente exemple qui a toute sa place dans un verger en permaculture !

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Image extraite du film « Le Verger Permaculturel: au-delà du Bio »

Les animaux pâtureurs

Intercalés entre les rangs d’arbres ou sous eux, les animaux pâtureurs trouveront une bonne herbe et de l’ombre, tandis qu’ils apporteront contrôle des adventices et enrichissement du sol en matière organique, précieuse pour nos arbres.
Certains animaux peuvent se nourrir de fruits tombés ou pourris et ainsi rompre le cycle de certains ravageurs comme le carpocapse par exemple. Volailles, moutons, etc. y sont donc les bienvenus.

Les abeilles, autres insectes et faune…

L’une des clés pour réussir est de favoriser la présence d’abeilles par le biais de ruches, mais aussi d’autres insectes pollinisateurs en leur offrant un gîte convenable comme des fagots, des tas de pierre, des hôtels à insectes, à chauve-souris, des nids à oiseaux…
Soyez le plus exhaustif possible afin de remplir le plus possible de niches écologiques et de stabiliser au maximum votre système de verger en permaculture.

Le verger permaculturel

Nous pourrions parler du verger en permaculture pendant de nombreuses journées, mais vous comprenez déjà dans cet article comment appliquer les principes de permaculture à cette échelle. Un Quebecquois, Stefan Sobkowiak, expérimente nombre de ces principes dans son verger en permaculture de l’autre côté de l’Atlantique. Il témoigne de son expérience et explique comment son verger fonctionne dans un film très intéressant « le verger permaculturel » que vous pouvez vous procurer en DVD ou en streaming (visionnage direct en ligne) en cliquant sur ce lien.

Nous vous souhaitons donc de belles expériences autour des fruits et des arbres en général et n’hésitez pas à partager avec nous vos expériences en la matière dans les commentaires et sur Facebook !

La révolution d'un seul brin de paille

« La révolution d'un seul brin de paille »

Une introduction à l'agriculture sauvage

Livre de Masanobu Fukuoka

202 pages, édité par Guy Tredaniel, sortie en 2005.

Prix : environ 16 €

Références complètes (éditeur, ISBN…), descriptions et avis des lecteurs sur :
Amazon    |   Decitre    |   Unithèque    |   Fnac

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A propos de l'auteur

Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe du Bureau d’étude PermacultureDesign.

19 Commentaires

  1. Jean-Christophe

    Bonjour,
    Ayant travaillé dans l’expérimentation horticole et étant formateur depuis de longues années en paysage, la permaculture, dans sa vision globale des interactions du vivant, me passionne forcément. Votre site est sans doute l’un des meilleurs et des plus objectifs, aussi je me permets une intervention sur cet article. Je n’ai pas de réponse, mais beaucoup de questionnements.
    Le débat sur les apports d’éléments nutritifs en permaculture est non seulement intéressant mais vital pour l’avenir de la permaculture au même titre que celui sur la phytopharmacie. Le but de la production étant bien de produire quoi qu’il en soit. Cependant le débat est, actuellement, plus souvent motivé par l’idéologie que par la science. c’est dommage. Dans les commentaires précédents, tout le monde à raison, Oui les légumineuses stockent l’azote. Oui les annuelles le restituent plus facilement que les ligneux. Et oui cette quantité restituée sera toujours insuffisante pour les cultures de production. Un verger traditionnel de pommiers et poiriers prélève 60 à 160 kg d’N par hectare et par an, selon les auteurs, autour de 100 kg/ha pour la plupart des auteurs . Il s’agit bien d’azote pur. Pour le restituer au sol via les nodosités des légumineuses, il faudrait des quantités astronomiques de matière… Le lessivage hivernal naturel en laissera une partie infime au printemps dans les sols drainants. Et le BRF n’arrange rien, puisque pour entamer sa décomposition, le bois va consommer des quantités importantes d’Azote et provoquer la faim d’Azote des végétaux. La restitution du bois de taille sous forme de BRF au verger est à mon sens une hérésie, puisque les parasites de l’arbre, maladies cryptogamiques et œufs d’insectes se conservent dans ce bois et vont infester de nouveaux arbres dés l’arrivée des beaux jours. Que dire des apports de Phosphore ( 40/kg/ha/an) et Potasse (150 kg/ha/an)indispensables en arboriculture fruitière ? Ces chiffres visent une production optimale en culture intensive, certes, mais on ne peut pas non plus les réduire à rien en permaculture, sinon il y aura toujours une contradiction insurmontable entre la volonté de restituer au sol les éléments prélevés par les fruits et l’objectif de produire à minima de quoi se nourrir. Alors comment satisfaire l’énorme appétit de nos fruitiers sans contredire les principes de la permaculture?

    Réponse
  2. brice

    salut

    Réponse
  3. David

    Bonjour,
    sur les photos, on voit surtout des arbres de basses ou moyennes tiges.
    Est ce lié à l’objectif permaculture ?

    Car j’aurai tendance à dire qu’un arbre à haute tige est plus durable et plus simple d’entretien qu’un arbre de basse ou moyenne tige.

    Réponse
  4. Jérôme BOISNEAU

    Bonjour,
    J’ai fait une formation de 3 jours avec Stéfan Sobkowiak et il y a eu (comme ici) un long débat sur le rôle réel des fixateurs d’azotes intégré dans les lignes de fruitiers. Stéfan reconnaissait même ne pas être sûr de leur apport d’azote et ne savait pas s’il allait continuer à en intégrer dans les parcelles qu’il allait bientôt créer. En revanche, il était sûr d’une chose : les espacement entre les ligne sont bon quand le verger est jeune, mais aujourd’hui il y a des endroits où les arbres, devenus grands, « ferment » trop les allées qui deviennent sombres. Il fera donc des allées plus larges dans les prochains vergers.

    En tout cas, c’est quelqu’un de très inspirant. Son film aussi. A voir et revoir

    Jérôme BOISNEAU

    Réponse
    • Candy

      Bonjour à tous,
      quel sujet pasionant merci pour ce débat. Benjamin as tu eu vent de tentatives similaires ou d’adaptations du modèle de Stéfane en France ou en Europe ? Je souhaite énormément pouvoir échanger sur le sujet avec d’autres experimentateurs/trices aventureur/ses…
      Par exemple, serait ce possible que tu nous mettent en contact avec Jérome Boisneau qui témoigne ci dessus? Ou encore avec Romain ou THibaut…

      Quant à moi, je vis sur la cote atlantique nord de l’Espagne (en zone 9) et nous allons mettre en place un modèle de verger similaire au cours de deux hivers prochains sur 1ha de terrain montagneux ayant une pente de 20º en moyenne…

      Merci d’avance et au plaisir de te lire
      Candy

      Réponse
      • Jérôme BOISNEAU

        Salut Candy,
        pour prendre contact avec moi, tu peux cliquer sur mon nom, au-dessus de mon commentaire, ou bien visiter mon blog sur l’apiculture http://www.MaPremiereRuche.com et aller dans « contact ». Je serais ravi de te répondre … dans la limite de mes connaissances 🙂
        A bientôt,

        Jérôme

        Réponse
  5. Constance

    oui biensur ça parait évident. Merci!

    Réponse
  6. Constance

    Oui c’est un chouette modèle! Pour ce qui est des fixes azote ce sont donc les nodules qui sont sur les racines qui emmagasinent l’azote que les arbres ont capté dans l’air et qui ne le restituent à la terre qu’à la mort de l’arbre et donc destruction des nodules. Ils ne le mettent même pas à la disposition des arbres ou plantes auquel ils le prélèvent (l’azote). C’est donc le principe de plantes pionnières qui améliorent le terrain puis laisse la place au prochaines générations de plantes (d’autres essences/espèces).
    Voilà ce qu’on m’a appris! et donc qu’il vaut mieux utiliser des annuelles que des arbres qui sont dans un cycle beaucoup plus long!

    Réponse
    • Benjamin Broustey

      Comme je le mentionne plus haut Constance, l’arbre ou l’arbuste perd autant de racines que de feuilles dans l’année. Il semblerait donc que de l’azote soit libéré aussi pendant le cycle de vie d’une plante pérenne. A confirmer…

      Réponse
  7. Didier

    Le systeme de la ferme miracle est bien mais en France on fait aussi des choses qui sont sympas.

    Evelyne Leterme, du conservatoire végétal d’Aquitaine, fait des recherches sur les haies fruitière. Elle a prouvé que la realisation de haie de 1 km, avec un espacement entre fruitier de 5 m, rempli d’arbustres types néfliers, courdurier permettaient un équilibrage parfait entre prédateurs et auxiliaires. Elle utilise du BRF, les rameaux de taille sont donc redonnés au « système » que constitue la haie.

    https://www.youtube.com/watch?v=szOGNyVNrDI

    Bon ce qu’elle fait n’est pas de la permaculture proprement dit mais on peut s’inspirer de l’idee de haie pour réaliser son verger.

    Je suis un peu dubitatif sur les arbres fixateurs d’azote. J’ai l’impression qu’il fixe l’azote avant tout pour eux. Parcontre j’ai intégré des robiniers car ils sont mélifères, fixe l’azote mais je compte plutot rendre l’azote via du BRF issue des robiniers? J’aimerais avoir d’autre point de vue sur l’utilisation des arbres fixateurs d’azote.

    D’avance merci.

    Réponse
    • Benjamin Broustey

      Oh que oui, le travail d’Evelyne Leterme, comme de nombreuses autres personnes moins connues est fantastique. Nous n’omettrons pas de parler de son livre et d’elles, d’eux, dans la continuité du blog !
      Quant aux fixateurs d’azote, le sujet est encore mal connu, mais il semblerait quand dans les premiers temps de leur végétation, ils fixent pour eux, puis cela devient très rapidement profitable aux plantes proches. En tous cas, je le vérifie chez nous. Nous l’utilisons aussi beaucoup en « arbre sacrifice », en chop and drop (taille pus ou moins têtard et pose au sol pour l’enrichir en nutriments), les autres plantes pionnières ont aussi à mon avis leur importance comme les saules et les bouleaux qui apportent énormément de qualité à l’environnement, on a tendance à les oublier au détriment de ces derniers…Pour le brf, oui complètement, de moins point de vue en tous cas…Comme nous le dit Darren Doherty, mieux vaut éviter de planter un arbre dans un sol qui n’est pas préparé à le recevoir, car vous allez perdre de l’argent…Le brf est un bon moyen pour cela…
      Merci, Didier, pour ton intervention pertinente.

      Réponse
    • Lavorel

      Il me semble que l’azote ne devient disponible pour les autres plantes qu’une fois que la racine sur laquelle se trouve les nodules, est morte (voir jardinonssolvivant.fr.

      Réponse
      • Benjamin Broustey

        Cela rejoint ce que j’ai personnellement appris. L’arbre ou l’arbuste perdant des quantités assez importante de radicelles et de racines dans son cycle de vie, il dipsence relativement régulièrement de l’azote. Tout ceci justifierait le chop and drop, où l’installation de fixateurs d’azote dans un périmètre proche des plantes désirées. Merci Anne.

        Réponse
    • Thibault

      Je me suis inspiré du système de haies d’Éveline Leterme que tu décris pour concevoir une haie fruitière autour d’un jardin mandala de 8m de rayon donc 50m de haie. Les principales fonctions de cette haie sont la production de fruit, l’effet brise-vent, l’ombre pour les hommes et les cultures, l’effet structurant, le confinement et l’aspect plus intime que ça va donner au jardin mandala par rapport au reste du terrain.
      Nous avons laissé un frêne qui était sur le cercle, planté en décembre 9 arbres fruitiers (pommiers, pruniers, cerisiers de différentes variétés), et entre des petits arbustes (chèvrefeuille comestible, amélanchiers, goumi du japon, sorbier noir, épine-vinette) en suivant les dates de récolte, ainsi nous pourrons théoriquement récolter en même temps les baies de mai des chèvrefeuilles et au dessus des cerises burlat. Il reste à combler quelques trous par des semis/boutures de noisetiers, sureau, casseillers… Ensuite nous installerons des vivaces compagnes (consoude, menthe, bourrache, ail des ours…) et des grimpantes (mûres, vignes).

      Réponse
  8. Romain

    Bonjour,

    Très bon article 🙂 Et le DVD de Stefan Sobkowiak est une référence dans le domaine ! Pour aller plus loin, je vous conseille aussi la lecture de « La biodiversité, amie du verger » de Evelyne Leterme.

    Pour les fixateurs d’azote, par chez nous, on peut aussi utiliser les Eleagnus, Goumi du Japon ou encore Argousier qui donnent en plus des baies délicieuses !

    Cette année, nous allons proposer la mise en place d’un verger partagé en permaculture sur ce modèle dans notre commune. En espérant que le projet soit accepté par la mairie !

    A bientôt,
    Romain

    Réponse
    • raymond

      le gleditsia ,comme toutes les fabacées et légumineuses,l’acacia,le robinia,acacia casque rouge,sophora,nous amenent de l’azote,au meme titre que haricots ,petits pois,feves,etc sauf que les arbres ,eux c’est en permanence

      Réponse

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