Qui n’a pas croisé ces fameux bidons d’huile de 200l au bord des routes, ou un peu partout…Après avoir vu qu’il était possible de les utiliser pour fabriquer un poêle de masse : le rocket-stove, on trouve ici une autre utilisation très intéressante!

Photographie d'un composteur fait soi-même dans un jardin
Composteur à faire soi-même

Le processus menant à la réalisation d’un compost de grande qualité, est « aérobie », c’est à dire que pour les développement optimal des bactéries qui sont nos alliées dans ce travail, le compost doit être aéré régulièrement.

Retourner le tas de compost régulièrement peut paraitre fastidieux et pour certaines personnes, difficile. Je pense notamment aux personnes un peu plus agées ou soufrant de certaines pathologies. Avec ce type de réalisation, le compost est aéré très facilement et l’énergie nécessaire à la fabrication ou à l’utilisation, est réduite. Un principe de permaculture récurrent : faire le moins d’effort énergétique pour obtenir un maximum de résultats!

Pour ce travail, vous avez besoin :

  • De morceaux de bois recyclés (piquets, ou autre…) ou coupés dans votre zone 3 ou 4
  • Deux barils d’huile (un pour contenir le compost et le deuxième pour fabriquer la porte, plus large)
  • Des charnières maison, ici fabriquées avec des chutes de tôles ondulées issues de toitures d’abris
Photographie d'un composteur ouvert fait soi-même dans un jardin

L’essentiel étant l’idée, les plus bricoleur d’entre vous trouveront d’autres ingrédients à la recette et amélioreront surement le tout. En installant des poignée régulièrement autour du bidon (2 ou trois), il est très facile de le faire tourner.

Le résultat en est bien sur un compost d’excellente qualité prêt à se diriger vers le fruitier ou le jardin. Les artistes et peintres amateurs n’hésiteront pas à décorer la bête de mille fleurs ou de vers de terre et autres larves en tout genre!!!

Photographie et démonstration d'un composteur fait soi-même dans un jardin

Merci à Abram Mclaughlin, permaculteur écossais, pour ce retour d’expérience ainsi que pour les photos…

Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.

11 Commentaires

  1. Fifi07

    Une petite idée pour activer le compostage: ajouter des feuilles d’orties.

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  2. Richard

    Il faudrait peut-être essailler en pulvérisant les déchets avec des microorganismes efficaces (Effective Microorganisms or EM – MetaEfficient). Pour infos voir http://em-france.forumactif.org

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  3. djb

    bonjour,
    alors moi, je me suis emballé en voyant ça : révélation !! un composteur esthétique, facile à brasser, rapide, que du bonheur!
    alors j’ai fabriqué le même début avril dernier, il y a 3 mois.
    ben, pas du tout, chez moi ça marche pas.
    le travail est sensé se faire uniquement grâce à l’action des bactéries (puisque les vers n’y ont pas accès), qui vont chauffer le tas, qui brassé régulièrement va re-chauffer etc., pour arriver à un super compost en 2 mois…
    alors déjà, il faut faire extrêmement attention à faire un apport suffisant de matière carbonée sinon ça fermente, encore plus que dans un composteur classique.
    et globalement ça ne monte pas en température, donc les bactéries n’agissent pas.
    pourtant je l’ai refait plusieurs fois en faisant un apport massif de vert et de brun, j’ai ensemencé avec du compost mûr, je l’ai changé de place en me disant qu’au soleil ça chaufferait et boosterait les bactéries, j’ai fait pipi dedans, rien à faire.
    le soleil de chauffe pas l’intérieur du bidon qui est pourtant de couleur rouge sombre. d’ailleurs j’ai un bidon métallique bleu qui me sert de réserve d’eau à côté de ma bétonnière et même en plein cagnard, l’eau ne chauffe pas particulièrement.
    bien sûr les déchets se dégradent mais pas correctement, on ne récolte pas un bon compost granuleux qui sent bon le sous-bois…
    je vais laisser encore 1 ou 2 mois en le tournant de temps en temps pour voir comment ça se comporte, mais il y a de forte chances que son contenu retourne par terre pour que les vers s’en occupent.

    « faire le moins d’effort énergétique pour obtenir un maximum de résultats! »
    là, c’est raté…

    L’as-tu testé par toi-même Benjamin? et si oui, comment cela se comporte-t-il chez toi???

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    • Benjamin Broustey

      Je ne l’ai pas testé personnellement, c’est beaucoup trop petit pour nous, mais j’ai eu des témoignages de son bon fonctionnement.
      Je ne sais pas ce qui peut clocher dans ce qui se passe chez toi. Manque ou excès d’eau, de matière organique ou d’équilibre entre les apports…Avec ces dosages, arrivais tu à faire
      un bon compost en tas ?
      N’as tu pas un végétal dans tes ajouts qui empêcherait le phénomène de compostage…Il faudrait voir cela sur place. En tous cas, sincèrement désolé que cela ne fonctionne pas chez toi, l’expérience apporte beaucoup d’enseignement, y compris celle de l’échec 😉

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      • djb

        je ne saurais pas te dire…,
        oui en tas j’obtiens un compost correct qui ne chauffe pas bien sûr comme la plupart des composts ménagers à apports quotidiens en petite quantité, mais au bout d’un an avec un retournement le compost est là, même si je ne garantie pas ses propriétés.
        surtout ce qui m’étonne c’est que ça ne chauffe pas du tout, alors que c’est l’argument principal des revendeurs de composteurs rotatifs.
        je cherchais en fait à faire cette expérience non pas trop pour moi (j’habite à la campagne et un composteur au sol ne me gène pas du tout) mais pour un ami qui habite en ville , en appartement avec un balcon et qui souhaite installer des toilettes sèches et les composter sur son balcon.
        il a déjà un lombricomposteur pour les déchets ménagers, mais ce système pourrait en théorie remplir cette mission.
        en théorie…

        Répondre
        • MICHEL RATHIER

          j’ai fabrique un composteur avec une cuve balon eau non isole des bout de tige interrieur pour melanger type betoniere mis de l’activateur compost(ne pas acheter c’est seulement de l’azote vendue a prix d’or je n’ai jamais produit un seau de bon terreau brasse chaque jour apport carbonne je pense q’uil faudrait remplir le composteur respecter les proportions vert carbonne surtout pas de rajout on recomance le cycle a zero tres decevant comment faire avec un jardin on a des apports irreguliers
          maintenant depuis des annees j’ai 2 composteurs je mets tous les dechets de l’annee et je le laisse un an en remuant de temps a autre sauf l’hiver et j’ai du bon terreau je viens de vider dechets entasses 2017 les dechets 2018 seront sortis le printemps prochain je recomance a remplir le composteur 2017 et ca marche

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      • Mehdi

        Bonjour,

        J’ai plein de baril huile de moteur vide chez moi, et je voulais faire un composteur rotatif comme celui présenté. Mais je me suis posé la question de la pollution aux métaux lourds. Il doit certainement dément y avoir des résidus incrustés dans le bidon, et je crains que cela se retrouve dans le compost. D’une manière générale, c’est ce qui me freine toujours un peu pour le recyclage de matériel susceptible de contenir des polluants. Avez vous des conseils à me donner ?

        Meilleures Salutations,

        Répondre
        • lionel2

          Bonjour
          je me sers de futs d’huile pour récupérer l’eau de pluie –> donc je fais sauter le dessus, celui où il y a les deux bouchons.
          Ensuite je place le fût en plein soleil, je le retourne et l’incline à 45°…60° au-dessus d’un récipient pour récupérer l’huile. La température, suivant l’endroit où vous habitez peut dépasser 80° dans le fût ce qui fluidifie l’huile.
          Au bout de 3 jours il ne reste que 2 ou 3 centimètres cube d’huile au bord de la lèvre du bidon, un coup de chiffon en vient facilement à bout.
          Je récupère les derniers millimètres cubes à la surface de l’eau avec un papier journal.
          Preuve qu’il n’y a plus d’huile ? L’intérieur du bidon se couvre très vite de rouille.

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