Poules de race, hybrides industriels, poules naines, poules d’ornement… en matière de poules, le choix est si vaste qu’un amateur peu averti a vite fait de perdre pied dans cet imbroglio.

Les poules et le poulailler en permaculture
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Les poules et le poulailler en permaculture

Récoltez vos premiers œufs très bientôt !

Voici donc quelques explications sur le sujet qui, je l’espère, éclaireront votre lanterne.

Que choisir pour votre élevage : les poules de races, naines, d’ornement ou hybrides ?

Les poules de race

Il en existe deux types : les races anciennes, dont on retrouve des traces à travers l’histoire (Crèvecœur, Houdan…), parfois jusqu’au XIIIe siècle (Poule Soie), et les races modernes créées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle (Wyandotte, Sussex, Orpington…).

La quasi-totalité des races anciennes a bien souvent disparu des poulaillers de nos aïeux au profit des races modernes plus productives.

Elles furent pour la plupart reconstituées dans le courant du XIXe siècle par de petits groupes de passionnés soucieux de préserver ce patrimoine.

La réapparition des races anciennes implique cependant que ces dernières ne bénéficient plus (ou très peu) des acquis génétiques de leurs ancêtres, notamment en terme de rusticité.

Elles ont malgré tout profité d’une sélection moderne permettant d’afficher d’honorables performances de ponte ou de qualité de chair.

La très grande diversité des races requiert une certaine connaissance pour savoir quelles sont les meilleures pour la ponte, la chair, la reproduction ou l’ornement.

La poule Araucana, par exemple, est plébiscitée par de nombreux éleveurs pour ses fameux œufs à coquille verte.

Mais elle présente des difficultés à se reproduire : mauvais taux de fécondation (dû à l’absence de queue qui induit un déséquilibre du coq lors du cochage) et présence d’un gène létal entraînant la mort de certains embryons.

Bien moins contraignante, la race Marrans vous offrira des œufs tout aussi surprenants avec leur coquille couleur chocolat mais sans difficulté de reproduction.

L’idéal est donc de faire quelques recherches (livres, internet…) sur les animaux susceptibles de vous attirer, ou mieux, de vous adresser à un éleveur local, professionnel ou amateur, qui reste la meilleure référence pour répondre à vos questions.

Les poules naines

Ce sont des poules de race parmi lesquelles on distingue les pures naines (Pékin, Java, Sebright, Chabo…), qui n’ont pas d’équivalent en grandes races, et les naines issues de la réduction d’une grande race déjà existante (Brahma, Sussex, Houdan…).

Les petites poules font moins de dégâts que leurs grandes sœurs, leurs déjections sont moindres, elles font de petits œufs, mais grâce à elles, il est possible d’avoir des poules même si l’on a un terrain de taille réduite.

Comme pour les races reconstituées, les races réduites présentent des animaux similaires par la forme à leurs homologues de grande taille, mais elles n’ont pas forcément hérité de leur caractère ou de leurs qualités fermières.

Les poules d’ornement

À l’instar des poules naines, les sujets d’ornement sont avant tout des poules de race.

On les nomme ainsi, car elles possèdent souvent une particularité remarquable qui leur est propre (couleur, forme, attribut spécifique…).

Certaines ont été créées spécialement pour l’ornement (Sebright, Barbus Belges, Sabelpoot), alors que d’autres sont d’anciennes races de poules fermières jugées peu rentables, mais ayant un « look » hors du commun, souvent particularisé par une huppe (Padoue, Hollandaise Huppée, Crèvecœur, Houdan…).

Quelle que soit leur origine, ces animaux n’ont pas été sélectionnés pour la ponte, mais pour leur esthétique.

Leurs différents attributs (huppe, barbe, tarses emplumés) rendent souvent leur élevage plus délicat, surtout pour un débutant.

Les hybrides

Bien que développés à l’origine à partir de croisement de poules de race, on ne peut parler de races chez les hybrides car ces volatiles, créés et privatisés par les grands laboratoires à partir des années 1950, sont en perpétuelle évolution pour pondre toujours plus d’œufs et engraisser le plus rapidement possible.

Ce sont, avant tout, des animaux de rapport destinés à être rentables, sur lesquels l’homme a effectué en moins de cent ans plus de mutations que ne l’aurait fait la nature en cent mille ans.

Principalement exploités par l’industrie alimentaire, ils sont néanmoins accessibles au grand public et très faciles à trouver puisque vendus sur tous les marchés de France.

Il existe deux types d’hybrides :

  • les poules pondeuses, de gabarit moyen, représentées par la célèbre « poule rousse » ainsi qu’une poule noire à camail doré
  • les poules à deux fins (ponte et chair), de gabarit lourd.
    Elles pondent moins que les précédentes, mais présentent de bonnes aptitudes à l’engraissement.
    Parmi elles, on trouve des poules de coloris blanc herminé noir (souvent appelée Sussex, mais sans en être, même si la race Sussex est à l’origine de cet hybride), de coloris bleu (gris), ou encore coucou.
Hervé Husson, éleveur passionné, vous guide pour bien choisir les poules de votre petit élevage familial traditionnel.
Des hybrides industriels à ne pas confondre avec des poules de race. On retrouve ici des coloris blanc herminé noir (Sussex hybride), coucou et bleu (gris). © Hervé Husson

Les critères pour vous aider à choisir les bonnes poules en fonction du type d’élevage souhaité

Pour vous aider dans le vaste choix qui vous est proposé, voici une série de critères qui vont vous permettre d’éliminer bon nombre de prétendants en fonction du type d’élevage que vous souhaitez développer :

La taille et le poids :

Il existe 3 gabarits de poule : petit (nain), moyen, grand (lourd).

Les plus petites poules pèsent 500g et les plus grosses atteignent 5 kg.
Les premières nécessitent environ 8-10 m² d’espace au sol contre 20 m² minimum pour les plus grandes.

Si vous ne disposez que d’un petit terrain, les races naines s’en accommoderont.

Vole ou ne vole pas :

Les capacités de vol conditionnent la hauteur des grillages, et par conséquent le budget.

Les gabarits lourds (Brahma, Orpington, Cochinchinoise…) ont peu de disposition pour le vol et peuvent être contenus avec une clôture de 1,5 m de hauteur.

Il faut passer à au moins 2 m pour les gabarits moyens, et envisager la pose d’un filet ou l’utilisation d’une volière pour les races naines les plus véloces.

Le prix :

De nos jours, il faut dépenser de 10 à 13 € pour une poule hybride, de 20 à 40 € pour des individus de race commune (ornement, ponte, chair), et bien davantage pour des races plus rares.

Les prix donnés sont ici ceux d’animaux adultes.

Il est possible de les acheter plus jeunes pour moins cher, mais ils demanderont plus d’attention de la part de l’éleveur jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte.

Le climat :

En région humide, les races barbues et/ou huppées, à cause de leurs attributs trop souvent mouillés, risquent plus de maladies respiratoires.

De même, les races courtes sur pattes (Chabo, Pékin) ont le plumage ventral trop souvent trempé par l’humidité de l’herbe mouillée, ce qui les fragilise.

En région chaude, évitez les animaux aux tarses fortement emplumés (les pattes servant en partie à l’évacuation de la chaleur), mais privilégiez les animaux à grande crête, cette dernière jouant le rôle de régulateur thermique.

À l’inverse, les crêtes très développées sont plus sensibles au gel dans les régions froides.

La ponte :

Les pondeuses hybrides sont les championnes toute catégorie avec 300 œufs par an pendant les 2 premières années.

La ponte diminue ensuite pour s’interrompre totalement au cours de la 3e ou 4e année.
Les hybrides à deux fins ont une ponte moins régulière d’environ 200 œufs/an.

Ces volailles sont souvent vendues « prêtes à pondre » et sont donc rapidement rentables, mais à court terme seulement.
Les meilleures pondeuses de race, avec leur rendement de 150 à 180 œufs par an, ont donc du mal à rivaliser avec les hybrides.

Les poules naines et d’ornement, non sélectionnées en général pour la ponte, affichent des moyennes variant de 80 à 120 œufs/an.

De plus, chez les poules de race, la ponte est naturellement interrompue lors de la mue à la fin de l’été ainsi que pendant la pause hivernale.

En contrepartie, les œufs étant pondus à un rythme beaucoup moins soutenu, la ponte s’étend sur un nombre d’années plus important (6 à 8 ans).

Chez les poules naines, les œufs pèsent 30 à 40 g contre 60 à 70 g chez les poules de moyenne et grande taille.

La chair :

Ce sont cette fois les poules de race qui remportent la palme, surtout celles spécialement réputées à cet effet telle que la Faverolles, la Houdan, la Bresse Gauloise, la Cou nu du Forez, la La Flèche et bien d’autres encore.

Bien sûr, une poule hybride élevée en bio à la maison reste meilleure qu’un poulet industriel bon marché acheté en grande surface, mais elle n’aura jamais la finesse d’une race de chair renommée.

Hervé Husson, éleveur passionné, vous guide pour bien choisir les poules de votre petit élevage familial traditionnel.
Race Faverolles. © FermedeKeres.com

La reproduction naturelle :

Lorsqu’une poule se décide à couver, elle interrompt sa ponte pendant les 21 jours d’incubations des œufs, puis pendant au moins les deux mois qui suivent l’éclosion pour s’occuper de l’éducation des petits.

Ceci étant jugé non productif par les industriels, ils ont rendu les poules hybrides inaptes à la couvaison.

Obtenir des poussins avec ce type d’animaux uniquement est donc très difficile, sauf à utiliser un incubateur artificiel.

Heureusement, la grande majorité des poules de race savent couver puis élever leur portée sans que l’éleveur n’ait grand-chose à faire en dehors d’observer tout ce petit monde.

En conclusion, favorisez la diversité 😉

Les principes basiques

Utiliser et valoriser la diversité

www.permaculturedesign.fr

L’œuf est en général le premier but recherché dans un petit élevage traditionnel.

Il est alors intéressant de mixer poules hybrides et poules de race.

Le caractère familier des premières en fait des animaux faciles à gérer pour débuter et elles assureront une ponte régulière au long de l’année.

Les secondes apporteront, en plus de leurs formes et de leur coloris variés, une diversité dans la ponte avec des œufs de taille, de forme et de couleur différentes (coquille blanche, rosée, bleu/vert, chocolat…).

Glossaire

  • Cochage : du verbe cocher ou côcher, lorsque le coq grimpe sur la poule pour la féconder
  • Tarse : partie écailleuse de la patte située entre le pied et la cuisse
  • Camail : plumage situé sur le cou d’une poule
  • Blanc herminé noir : coloris blanc dont le camail est orné de taches noires appelées hermines
  • Coucou : coloris de plumage ressemblant à celui d’un coucou constitué par des plumes blanches barrées de noir

Pour aller plus loin dans votre apprentissage de l’élevage de poules, nous vous conseillons la lecture du livre d’Hervé Husson : « Poules — Guide complet de l’éleveur amateur » à découvrir plus en détail dans cet article.

Poules, guide complet de l’éleveur amateur

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Hervé Husson

Éditions Ulmer – 2014.
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Hervé Husson

Passionné par les volailles et leur élevage depuis 2007, Hervé HUSSON propose une approche concrète et pratique de la basse-cour qui privilégie le bien-être des bêtes et les interactions entre les différentes espèces, tout comme le relationnel entre l’éleveur et ses animaux. Fondés sur ses réussites mais aussi ses échecs, ses ouvrages passent en revue tout ce qu’il faut savoir pour bien conduire son petit élevage traditionnel et familial.

17 Commentaires

  1. ns

    Bonjour,

    je trouve vraiment dommage de ne pas faire davantage la promotion de nos races anciennes auprès des particuliers amateurs, qui ne sont tenus à aucun résultat en terme de rendement et sont donc une des seules opportunités de pouvoir préserver ces races.

    Au sujet des races françaises, pardon, mais toutes n’ont pas été reconstituées : prenez la Gournay, la souche est intacte et possède ses gènes très particuliers, ainsi qu’une rusticité à toute épreuve. Pas de gale des pattes, pas de maladies respiratoires, poux rouges et mallophages y stationnent en très petit nombre étonnamment, pas de pododermatites ou alors ça part tout seul… Une beauté de marquise, un plumage épais (la poule rousse a dû être sélectionnée pour être déjà plumée à la réforme, et quelle couleur terne quand il en reste!). Un penchant très flagrant pour les fruits, encore bien plus marqué que chez les autres poules. Alors, n’est-elle pas issue des champs normands de pommiers ou de poiriers? Caractéristique difficile à « reconstituer », tout de même!
    Elle est utilisée par de plus en plus nombreux élevages commerciaux, dont le mien. Les qualités gustatives ne sauraient non plus avoir été recrées par des croisements et sont toujours là. Idem chez la Faverolles, la Bresse, la Gâtinaise, la La Flèche et j’en passe et des meilleures. Pourquoi ne les citez-vous même pas?

    La Marans (avec un seul R s’il vous plaît!!) est aussi une poule sacrément résistante. En revanche, les quelques poules issues d’hybrides que j’avais dans mon troupeau, même croisées avec une race pure, sont mortes à l’âge de 2 ans maximum, étant pourtant nées à l’élevage, sur parcours en bio, non éclairées. La souche a donc fatalement été sélectionnée pour « tout donner » très rapidement, mais la longévité n’est pas un critère! Dommage pour tous les gens qui vont acheter ces poules en jardinerie, s’y attacher et être bien tristes en les perdant si jeunes. On ne parle pas du caractère « courtes pattes » en croisement, drôle de surprise…

    En races anciennes, le risque actuel serait plutôt, à mon avis, de sélectionner uniquement sur le phénotype. Si on revient à la sélection paysanne des qualités de ponte, de couvaison ou de chair, la population obtenue revient très vite aux caractéristiques voulues. Le but n’étant plus de faire des concours, mais on demeure quand même en race pure.

    Enfin, je trouve triste d’aller mentionner l’Araucana, à la mode pour la couleur de ses oeufs, et qui vient d’un autre continent, quand la plupart des Français ignorent ce qu’est la race Gauloise. Oui oui, c’est notre emblème national quand même! Je ne parle pas des autres races noires qui sont méconnues pour la plupart (mais c’est pareil pour toutes les espèces d’animaux de ferme en fait). Le public est très majoritairement citadin et a tout oublié au fil des générations, c’est dommage. Allez, laissez un peu de côté les chiens et les chats, vous ne serez pas déçus!

    Cordialement

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    • Magalie Toulzac

      Bonjour et merci de votre commentaire, on voit que le sujet vous passionne et il y a de quoi! Certes Hervé Husson n’a pas été exhaustif dans l’énumération des races de poules car ce n’était pas le but de cet article et il y a de nombreuses races françaises très intéressantes mais pas toujours évidentes à se procurer en tant que particulier. Ceci dit, peut-être n’avez-vous pas lu l’article en entier car Hervé cite quand même plusieurs races françaises dans l’article et notamment : la Faverolles, la Houdan, la Bresse Gauloise, la Cou nu du Forez, la La Flèche…Bien à vous, Magalie pour PermacultureDesign

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  2. sandra thiebaut

    bonjour,
    j’aime beaucoup vos articles, mais je pense qu’en permaculture il serait aussi intéressant de promouvoir les poules pondeuses réformées d’élevage, leur arrivée est difficile vu leur état mais ensuite elles sont adorables ! cela fait maintenant 1 mois que nous avons adopté 3 poulettes, chaque jour 2 à 3 oeufs, même si elles ont 18 mois et que leur état était assez déprimant au départ, bien qu’en provenance d’un élevage bio.., à présent, elles sont au top et leurs plumes repoussent ! c’est très gratifiant ! et elles le méritent bien !!

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  3. Anonyme

    Bonjour,
    Arrêtez avec le terme hybride, et mutation, les poules pondeuses sont obtenu par sélection de lignée et croisement entre race et ligne.
    Un hybride est obtenu être deux espèces généralement il sont stérile comme le bardot.
    Donc des poules hybrides ne donnerai pas œufs.

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    • Sébastien

      C’est faux.
      Cf. Larousse :
      Se dit d’un animal issu du croisement entre des lignées sélectionnées et plus ou moins consanguines à l’intérieur d’une même espèce.
      Se dit d’une plante issue du croisement entre des parents nettement différents, appartenant à la même espèce (croisement entre lignées) ou à des espèces voisines (hybrides interspécifiques).
      Cf. Wiktionnary : (Biologie) Qui provient de deux espèces différentes, ou parfois de deux races ou variétés différentes.

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    • Alexis

      bonjour ,comment allez vous? Bien j’espère? je suis un étudiant en fin de formation en Aviculture, j’ai vraiment aimé vos publication.

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  4. laurent

    bonjour

    je suis situé Marie Galante une petite ile au sud de la Guadeloupe (971) je viens juste de me lancer dans l’élevage de volaille en permaculture.

    l’élevage se fait autour d’une mare de 1000 m2 . les volailles sont en plein air ( oie, canard, pintade et poule ).

    – Est- ce bonne chose?
    – Quelles sont les races à privilégier dans les pays tropicaux

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  5. josette Recanati

    Un magnifique renard aime venir fouiner dans mon jardin. Mes premières poules n’ont pas fait long feu! Hélas! De plus leurs ongles étaient transparents et je me suis demandé si elles manquaient de quelque chose? Auriez – vous une réponse?
    Merci de ces informations intéressantes et auxquelles je n’aurais pas pensé.

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  6. Forgi

    J’ai adopté des poules de réforme, à l’entrée de l’abattoir. Elles ont 18 mois, proviennent d’un élevage bio. Mais l’abattoir est le même! L’éleveur a juste un peu plus de compassion pour les êtres qui le font vivre. Il veut bien en céder quelques unes quitte à perdre quelques euros. Mes poulettes rescapées pondent crânement depuis plus d’un an, elles ont maintenant 3 ans et se portent à merveille. Elles m’offrent des œufs chaque jour. Elles sont libres, à l’inverse de mon potager que j’ai clôturé !!

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  7. Jérémy

    Bonjour
    Je tiens un site amateur et je référence les éleveurs amateurs sur une carte de France, est ce que cela vous intéresserai d’apparaître sur le site https://mes-poules.com/ ? Il me faudrait simplement une présentation de votre activité 🙂
    Cordialement

    Répondre
  8. Trompier

    Bonjour
    Depuis l année dernière je possédait un coq et deux poules Irpington
    Hélas le renard a mangé les poules il ne me reste que le coq Orpington je cherche à nouveau pour acheter 2 poules Orpington
    Peut être connaissez vous un Elevage
    J habite la région lyonnaise
    Merci

    Répondre
  9. Thibault

    On pourrait aussi conseiller de choisir une race locale qui sera à priori bien adaptée à son terroir. Pour ma part, m’installant dans l’Allier, ce sera la Bourbonnaise. Merci pour vos articles.

    Répondre
  10. PASCAL

    J’ai des poules et des canes pour les oeufs mais étant végétarien je ne tue pas les animaux .

    Répondre
  11. dominique durpoix

    Bonjour,

    je me permet de laisser un message afin de faire connaitre mon élevage de poulet de Bresse noir .
    Pratiquement disparue aujourd’hui , cette volaille mérite pourtant toute l’attention du permaculteur .
    j’élève cette Gauloise noir en très faible densité dans un jardin forêt de 3 ha .
    ces volailles ont une très bonne faculté pour champier , se nourrissent d’herbes , de vers , et de fruits .donc très rustique .
    La Gauloise noir est une excellente pondeuse , très fine en chaire ( la fameuse poule au pot de Lois XIIII )
    l’an prochain il serra possible de se procurer de la géline et de la Flèche élevée dans les même condition de liberté .

    Répondre
    • jpp

      Bonjour,

      Mais où se trouve votre élevage?

      Répondre
  12. Eric Maréchal

    on peut aussi se procurer – à petit prix – des poules pondeuses de réforme : elles auront au moins eu une retraite heureuse ! une semi retraite : elles continue à pondre …

    Répondre

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