Dès qu’une bestiole, quelle qu’elle soit, se sert dans les cultures que vous avez tant bichonnées, réduisant à néant vos efforts, vous la classez sans doute automatiquement dans la catégorie « nuisible ».

Parmi les habitués de cette classification, on pourrait citer les limaces, les escargots, les taupes, les campagnols, les mulots, les doryphores, les pucerons…
Cette notion très humaine d’animaux et insectes nuisibles est communément répandue chez les jardiniers.

Elle entraîne souvent tout un arsenal de réponses plus ou moins nocives pour l’environnement dans le but de « lutter contre », voire d’éradiquer totalement de votre terrain la bestiole en question, très subjectivement étiquetée comme « nuisible ». 

Et si on parlait d’indésirables plutôt que de nuisibles…

Dans cette nouvelle vidéo de la série « La Minute de PermacultureDesign », nous vous proposons de poser un regard différent sur ces êtres vivants qui peuplent votre jardin…

Pour identifier et mieux connaître les espèces vivantes de votre jardin et pour travailler avec elles plutôt que contre elles en accueillant un maximum de biodiversité, nous vous conseillons le livre de Vincent Albouy : « Jardinez avec les insectes ».

Le plus de cet ouvrage est qu’il a été rédigé dans l’optique de « Faire vivre plutôt que tuer » et qu’il présente des fiches descriptives très complètes sur les insectes et autres invertébrés du jardin.

Même s’il contient une dizaine de pages (sur 360 pages) avec des méthodes de lutte contre des « espèces à problème », celles-ci sont toujours écologiques et le reste du livre met clairement l’accent sur l’accueil de biodiversité et les solutions naturelles.

Jardinez avec les insectes

Jardinez avec les insectes

Comprendre, prévenir, attirer et contrôler les invertébrés au jardin

Vincent Albouy

Édition De Terran – 2009.
23 €

Librairie permaculturelle Amazon FNAC Unithèque Decitre

Et pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, voici une vidéo bonus qui met en lumière cette évidence : les insectes sont nos amis… 😉

Accueillez un maximum de biodiversité chez vous !

Votre jardin n’en sera que plus résilient 😉

Alors n’hésitez plus à planter votre abondance et par la même occasion celle des animaux et insectes en installant dans votre jardin votre propres guildes de permaculture autour des arbres fruitiers.

Les guildes autour des arbres fruitiers

Choisissez et installez des guildes complètes

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Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.

6 Commentaires

  1. Mireille

    Bonjour, dès le premier de la fin de construction de mon jardin en trou de serrure (objectif potager fleurs aromatiques petits fruits) tout près de ma maison de ville, une colonie de fourmis s’installent avec oeufs reine … Quels sont les raisons objectives de les laisser? quels bénéfices a leur présence? quels inconvénients pour les cultures? Je crains un peu car en forêt sur une butte de fourmilière rien ne pousse…

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  2. henri

    peut t’on faire de la permaculture quand on est entouré de rats taupiers

    Répondre
  3. Seb Dubol

    Je me permet Benjamin de rire (jaune bien sûr) au rôle régulatoir ‘indispensable’ du chasseur…régule t’il en relâchant des proies qu’il décimera? En tuant des loups, ne tuons nous pas des régulateurs naturels? Pour le bénéfice du doute, j’imagine que tu habites en ville!

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    • Benjamin Broustey

      Je suis né dans un village de 100 habitants et j’habite en campagne sur un terrain de 3,5 ha isolé, je n’ai jamais vécu en ville et toujours vécu avec les chasseurs par incidence… Je trouve ta réflexion un peu clivante, genre tu habites en ville, tu ne peux pas comprendre, et tout ceux qui habitent à la campagne comprendront ce que je dis… Je suis comme toi, je supporte les coups de feu, les chasseurs que je retrouve sur mon terrain un dimanche matin, les chiens qui à la course après un pauvre lièvre passent devant ma maison en hurlant et qui courent à travers le jardin sans attention pour celui-ci…Les coups de feu le dimanche entier, les cornes, et le non respect de certaines règles… Néanmoins je trouve ta réflexion et ton jugement trop rapide, et je reste sur mes positions, car je connais les chasseurs qui m’entourent et je suis allé les rencontrer pour discuter. Et en tant que « vrai » rural, ils font parti de ma vie depuis toujours : ami, copain de mes parents, famille, etc… Tous les chasseurs ne sont pas ce que tu décris, les loups sont tués principalement par des agriculteurs plus particulièrement des éleveurs, je connais de très grands naturalistes habillés en chasseur, des gens qui marchent, fusil cassé avec leur chien et qui apprécient la nature pour ce qu’elle est…J’apprends aussi beaucoup sur mon territoire avec des amis chasseurs qui arpentent énormément celui-ci et qui connaissent de nombreuses données floristiques et faunistiques sur eux…Il reste, malgré les lâcher, des régulateurs sur des espèces qui sans eux pulluleraient comme les cervidés, ragondins, lapins et les sangliers qui déciment nos vergers, nos berges, jardins et nos arbres, quand ils sont trop nombreux chez moi (en Limousin)…Néanmoins, il y a les soulards, les battues, les chasses au gps, et ou on prends la voiture pour pister, et pour les cervidés, ils ont été introduits pour la chasse il y a fort longtemps, je te l’accorde…L’agriculture « moderne » et la transformation qu’elle est a effectuée au niveau du paysage est la principale responsable de la disparition des grands régulateurs, tu te trompes de cible…Donc je ne suis pas là pour te dire que tu as tort, ni que tu as raison, mais de relativiser nos propos et d’essayer de ne pas être trop clivant, manichéen et intolérant, il y a du bon et du moins bon en chaque chose 😉

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  4. Mannarini

    Il y a de vrais nuisibles dans mon grand jardin ( 7000m2 non clôturés) : les chasseurs.

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    • Benjamin Broustey

      J’ai bien rit à ton commentaire Jc même s’il joue tout de même un certain rôle de régulation indispensable aujourd’hui dans les campagnes…

      Répondre

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