La technique de mulch en permaculture pour les lecteurs :

Dans les principes de Permaculture, on tente d’obtenir un maximum de production de nourriture (calorie, qualité, quantité, etc.) en dépensant le moins d’énergie possible.

Pour y arriver il faut toujours se poser les bonnes questions en amont, définir ses objectifs et.. partir du bon pied!

N’hésitez pas à suivre nos conseils sur le sol et les différents supports de culture, nous en avons de très nombreux..

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Dans cet objectif, au niveau du sol, nous chercherons donc à le perturber le moins possible afin de préserver ses habitants (microfaune), conserver sa fertilité maximum, et surtout de l’aggrader. Le mulch est un des moyens clé pour aller dans ce sens…

C’est une technique proposant moins d’effort pour plus de fertilité, intéressant, non ?

Qu’est-ce qu’un mulch ?

Le mulch est une « couverture de sol » qui remplit de nombreux rôles et peut se présenter sous plusieurs formes. Il peut être minéral, issu de végétaux ou de matières animales, et même être vivant (plantations).

Il y a deux types de mulch : ceux qui vont fertiliser le sol, et les autres (bâches plastiques, pierres…). On peut donc mulcher avec énormément de matériaux, tout dépendra des ressources facilement disponibles et des objectifs à atteindre. Le but étant bien sûr, d’utiliser uniquement des produits qui n’auront aucune incidence nocive dans votre jardin (être attentif à la terre). Pour de la culture, nous allons donc en général privilégier ceux qui vont nous aider à fertiliser notre sol.

Avant toute intervention nous vous recommanderions toujours de tout faire pour en apprendre un maximum sur votre sol. Suivant vos objectifs, analyses de sol complexes ou tests simples seront de précieux alliés.

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Cette fiche gratuite vous indiquera comment analyser de façon simple et empirique les principales composantes minérales de votre sol.
Connaître votre sol sera une des clés pour mettre en place des stratégies et techniques permacoles véritablement adaptées à votre contexte.

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Attention à ne pas confondre la technique de mulch avec des appellations décrivant des techniques de mulch particulières ou des définitions floues. Exemples : Un « paillage » est un mulch réalisé uniquement avec de la paille. Un « paillis » est utilisé par certains pour dire « paillage », et d’autres pour parler des couvertures de sol en général (personnellement, nous vous déconseillons l’emploie de ce terme qui porte à confusion). Le « BRF » (bois raméal fragmenté) est une technique de mulch et de restauration des sols particulière, utilisant des rameaux de l’année broyées lors de la montée de sève. C’est une technique très intéressante pour une fertilisation poussée du sol, si elle est bien réalisée.

Pourquoi mulcher ?

Dans la nature, les sols nus n’existent pas !

Ils sont immédiatement colonisés par des plantes pionnières, puis d’autres types de végétaux qui vont se succéder, chacune ayant des rôles bien précis. Ce genre de plantes sont couramment appelées « mauvaises herbes » au jardin, alors qu’elles sont simplement là pour corriger une situation déséquilibrée. Pour les jardiniers « classiques », c’est une vraie plaie, car ils passent leurs temps à lutter contre la nature en arrachant toutes ces plantes pionnières, réclamant un effort constant.

Les permaculteurs, au contraire, vont travailler avec la nature en reproduisant un sol forestier.

Comprendre la succession écologiqueen fait, le sol est un énorme réservoir de graines. Dès que celles-ci sont mises en lumière, elles éclosent pour prendre leur place, et commencer à mettre en œuvre la grande machine naturelle, nommée « succession écologique ». Chaque plante va construire une situation favorable pour celle qui suit, jusqu’à arriver à un stage relativement stable de l’écosystème que l’on nomme : climax ou climacique. Sous nos latitudes, ce stade est la forêt. Le stade vers lequel la nature évolue sans cesse, et de manière inéluctable, au niveau du sol, est le type de sol forestier, très humifère, couvert d’une importante litière de feuilles, de résidus ligneux (bois) broyés, et riche d’une vie intense…

En Permaculture, nous imitons les systèmes naturels et nous allons donc « accélérer la succession naturelle » pour créer ce sol forestier avant l’heure. Et pour cela, nous allons installer nous-même cette importante couche de matière organique.

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Quels vont être les bénéfices dans la pratique du mulch ?

Les gros avantages de cette imitation du fonctionnement naturel vont être nombreux. Tout d’abord, cette matière organique va être décomposée par la faune du sol et va se transformer en nutriments assimilables par les végétaux. En mulchant, vous entretenez donc la fertilité de votre sol. En effet, la forêt n’a nullement besoin d’engrais pour se développer !

Sous cette épaisse couche de matériaux, l’humidité du sol va être conservée, comme en forêt, ce qui va limiter, voir annuler les besoins en arrosage. La lumière n’arrivant pas sur un sol couvert, la levée des graines en dormance ne se fait pas, ou peu, ce qui limite énormément la pousse des plantes spontanées et la concurrence éventuelle de celle-ci avec vos plantations. Le sol étant couvert, il n’est pas soumis à la battante de la pluie, au vent, ce qui limite fortement sa compaction, et son érosionSous cette grosse couverture, le sol est aussi moins soumis aux températures extrêmes, ce qui le préserve. Il y a aussi beaucoup de bénéfices indirects à mulcher : le fait de ramasser des légumes propres comme les fraises ou les cucurbitacées, qui ne sont plus en contact avec la terre, ce qui par ailleurs évite aussi le pourrissement.

Au delà des légumes, le mulch est une pratique extrêmement adaptée à la plantation des arbres fruitiers, tous les bienfaits listés ci-dessous vont leur profiter à plein. Petit conseil d’expérience : ne pas mulcher abondamment (voire pas du tout!) ses plantations d’arbres fruitiers est une erreur que nous constatons très souvent dans les jardins que nous visitons.

Pour en savoir plus sur la plantation d’arbres fruitiers et les plantes à associer, nous avons pleins de conseils pour vous!

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Quels en sont les inconvénients ?

Le mulching induit certains inconvénients. La présence de rongeurs, de limaces peut être encouragée si on mulche sans faire attention à certains points. La terre, au printemps se réchauffe moins vite, ce qui peut freiner certaines plantations hâtives. Et enfin, les semis ne sont pas facilités sur ce support et leur levée peut être contrainte par un manque de lumière.

Tous ces inconvénients peuvent être palliés par plusieurs moyens :

  • le choix des matériaux
  • le timing : quand mettre le mulch et quand l’enlever
  • les endroits où il faut mulcher ou non
  • les épaisseurs, etc.

Nous espérons que cet article aura éclairci vos interrogations sur la technique du mulch.

Sachez que nous envisageons la création d’un petit cours vidéo consacré uniquement aux techniques de mulch. Si vous êtes intéressé, merci de nous le dire dans les commentaires ci-dessous. Bonne permaculture à tous !

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Permaculture Design

Cet article a été rédigé par l’équipe de notre Bureau d’étude Permaculture Design.

65 Commentaires

  1. Céline

    Bonjour,

    Suite à la video sur le mulch je souhaite en savoir un peu plus sur comment mulcher, par ex quand on fait la technique de patates sur gazon, que mettons par dessus?
    et quoi ? comment ? et quand mulcher?

    un grand merci :))

    Céline

    Répondre
    • Christophe Curci

      Bonjour pour la technique de la patate gazon, vous poser uniquement la pomme de terre sur votre pelouse et vous mettez dessus une grosse couche de mulch (paille ou foin dessus). Si vous avez du compost mûr, vous pouvez en rajouter un poigné sur pomme de terre avec le mulch, c’est encore mieux !

      Répondre
  2. thierry

    Merci pour ce partage. Personnellement j’ai déjà un potager mais je viens d’implanter une serre de 13 m² sur une pelouse de 20 ans donc là je pars de zéro. j’ai décidé de bêcher sachant qu’après examen je ne trouvais aucun vers de terre mais bien des larves de hannetons qui faisaient le bonheur des piverts
    Bref profondeur 30 cm émietté à la griffe. J’avais semé de la moutarde mais début Nov les températures étaient trop basses. Donc sans attendre, considérant que je suis sur un sol « vierge » j’ai déployé des cartons (non imprimés), des alvéoles venant de caisses de vins, des plateaux de cartons d’oeufs et du papiers serviettes de toilettes recyclés; par dessus, 2 cm de feuilles sèches, ensuite une couche de beau terreau de mon compost sec, ensuite 5 cm de feuilles fraîchement ramassées et mouillées par la pluie; du marc de café et donc maintenant mon intention est de disperser deux sacs de sciure de chêne puis de rajouter du broyage (mulch) de branchages de tamaris, d’arbres à papillons, d’hibiscus etc …
    J’ai pour l’instant éliminé les tailles de rosiers … pour les risques de maladies … OK ?
    Mais mon autre dilemme est l’apport de fumier par rapport aux risques de maladies, d’antibiotiques, et puis la question crottin de cheval ou fumier de bovins, … ?
    Pour terminer pour l’instant j’apporte énormément d’eau récupéré sur la toiture de ma serre et disons que depuis début novembre j’ai sans doute mis 300 L et deux fois 20 L d’eau chaude.
    Qu’en pensez vous ? et que recommandez-vous
    Bonne continuation et restez bien prudents compte tenu de la situation sanitaire

    Répondre
  3. Anonyme

    Merci pour votre vidéo sur le Much, très enrichissant.

    Répondre
    • fabienne GIOVANNOLI

      Merci pour ces explications. Je suis intéressée pour en savoir plus avec vos vidéos.

      Répondre
  4. Isabelle Grammont

    Bonjour Benjamin,

    Quelle bonne idée cette vidéo sur le mulch. Vous m’avez déjà convaincue de mettre en place une forêt jardin, est-il intéressant de mulcher épais avant la plantation, pour étouffer les herbes au préalable ?

    Répondre
  5. Roselyne

    Merci beaucoup pour ces infos très intéressantes. Je suis très intéressée par une vidéo sur le mulch ! Je me lance dans la permaculture.
    J’ai préparé 5 plate-bandes de 5m x 0,75m et je les ai recouvertes de « mulch » (fin octobre) fait avec de la paille , du vieux foin et des feuilles de tilleul.
    Nous venons d’acheter un broyeur de branches et j’ai mis du BRF autour des arbres, sous les groseilliers et cassissiers et autour de bacs à jardiner.
    Mais je n’ai pas osé en mettre sur les parcelles pour les futurs légumes. Je crois que ça « dérègle le sol au niveau azote, mais j’attends votre vidéo
    pour en savoir plus !
    Je peux encore en mettre ou bien vaut-il mieux le faire en fin d’automne ? dans quel ordre mettre paille ou foin, feuilles mortes, brf, compost ?
    Merci, merci pour tout ce que vous donnez alors que c’est votre travail ! c’est généreux, comme la permaculture elle-même !
    Votre lieu de jardinage est-il visitable ? J’habite pas très loin de Bussière-Badil …

    Répondre
  6. Anonyme

    Bonjour,
    oui, je suis intéressée par une courte vidéo sur le Mulsh. Merci.
    Pour le BRF, à la déchèterie au printemps il y a plein de coupe de rameaux en tout genre. Est ce que tous les rameaux font l’affaire? Faut il se munir d’un broyeur en permaculture? Merci Pascale

    Répondre
  7. cECILE

    Bonjour et merci pour cette video tres inteessante. Je m’interroge sur le type de materiau que l’on peut utiliser? Je n’ai qu’un minuscule jardin qui a ete jusqu’à présent uniquement jardin d’agrément. Puis-je utiliser les feuilles / petites branche de lierre, vigne vierge et chevrefeuille que j’ai lors de la taille?
    merci de votre retour

    Répondre
  8. Gaëlle

    Bonjour!
    Permacultrice débutante, mais très intéressée par le sujet, j’essaye depuis quelques années déjà de réduire ma consommation d’eau (nous essayons cette année les Oyas, « réservoirs » d’eau enterrés en argile que vous connaissez surement). J’ai chez moi 2 lapins de compagnie nourris au naturel et qui vivent en liberté dans la maison, et qui me produisent une bonne quantité de « déchet » 100% naturels. J’ai mis leur litière dans le composteur pendant un moment, mais ils produisent plus de déchet « sec » que nous en déchet « vert », et mon compost saturait un peu. J’ai donc décidé d’épandre la litière dans le jardin, puis finalement dans mon potager. Sachant que la litière de mes grandes zoreilles se compose de chanvre, foin, granulés de résineux (de moins en moins), rafle de maïs (de moins en moins), et granulé de papier recyclé. Et bien sûr, crottes et pipi de lapins! 🙂 Cela nourrit il ma terre en plus de la couvrir?
    Merci pour vos vidéos et conseils, et je regarderais avec beaucoup d’intérêt une autre vidéo sur le mulch!

    Répondre
  9. Lasserre

    Une autre question dans le même sens que la précédente. Il est dit que les fougères poussent sur un sol acide mais cette plante est acide elle-même. Je souhaiterai la mettre en couverture de sol pour paillage ou mulching. Pensez-vous que c’est une bonne solution ?
    Merci

    Répondre
  10. Lasserre Laurent

    Bonjour, justement, en parlant de couverture de sol, je peux témoigner de l’extraordinaire efficacité d’une couverture de sol l’hiver. Moi, je couvre avec des feuilles que je trouve un peu partout étant donné que ma zone de jardinage est pauvre en « déchet » d’arbre. Je mets des feuilles de chênes car ce sont celles que je trouve en grand nombre et il m’arrive de mettre aussi des feuilles de Platanes. J’ai pu lire un peu partout, que ces feuilles là sont plus difficile à comporter car plus résistantes, plus épaisses que d’autres. Je mets environ 20 cm à l’automne et il ne me reste plus qu’un petit 5 cm au printemps pour les premières plantations. Qu’en pensez-vous ? De l’utilisation de ces feuilles de chêne et Platane?
    J’ose une autre question qui n’est peut-être pas au bon endroit mais tout est lié ou relié en Permaculture, n’est-ce pas ? Qu’elle intérêt d’avoir des chênes en bordure de Jardin par exemple. Outre le fait que l’on va bénéficier des feuilles à l’automne, y a-t-il un intérêt d’avoir ces arbres à proximité d’un jardin et lequel ? Je dis ça car trois petits chênes se développent proche de mon jardin, ils sont assez bien placés pou ne pas faire d’ombre plus tard mais auront-ils un effet positif sur la terre de mon jardin au fur et à mesure de leur croissance ? Merci

    Répondre
  11. ORBILLOT

    Au sujet du Mulch, ce qui m’intéresse : ce sont les avantages et inconvénient des différent type de mulch : il semblerait que les aiguilles de pins repoussent les escargots et les limaces?
    Également le timing.
    Merci de répondre à ce détail.
    Cordialement
    Jean-Louis

    Répondre
  12. Aurélie

    Bonjour et merci pour cette vidéo très intéressante. D’ici 1 an, je vais emménager sur un terrain qui aura été entièrement retourné et où donc tout est à faire. Pour mon potager, je vais me retrouver avec un sol assez argileux. Il sera donc important que je fertilise au mieux la terre et la permaculture me semble être la solution optimale. Serait-il donc possible d’obtenir de plus amples infos sur le la préparation du sol et le mulch? J’ai également entendu dire que le paillage idéal était fait avec la litière des chèvres… vous pouvez me le confirmer?
    Merci d’avance 😉

    Répondre
  13. Didier

    Je suis intéressé par une vidéo sur le mulch.
    Article très intéressant.
    Merci.

    Répondre
  14. Flavien

    Bonjour,

    Je viens de regarder votre vidéo sur le Mulch, qui est très intéressante et bien illustrée.

    J’aimerais en savoir plus, pouvez-vous me dire : où ? quand ? comment et avec quels matériaux je peux mulcher mon jardin ?

    Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à ma demande.

    Dans l’attente de votre réponse.

    Sincères salutations,

    Flavien

    Répondre
  15. GOUNEBANA PREVOT

    merci pour cet article. Je suis d’accord pour une nouvelle vidéo sur les techniques de mulch et ok pour un développement des inconvénients du mulch et les corrections possibles.
    Votre implication fait plaisir. Avec des gens comme vous, le monde semble moins égoïste.

    Répondre
  16. Doris

    Bonjour,merci pour la vidéo sur le Mulcair.
    Suis preneuse pour d’autres vidéos et nos

    Répondre
  17. rockers1206

    merci pour toutes ces info
    j’ai « paillé » l’année dernière les plants de tomates les courgettes potimarron….. avec de la vielle paille et franchement pas trop d’arrosage et surtout pas de mauvaises herbe..

    donc je recommence cette année en plus étendu..

    pour les restes de tontes (2500m² de pelouse j’ai de quoi faire) est ce que je peux la mettre en direct ou faut-il un temps d’attente? je suis désireux de plus d’info sur le mulch et sur la permaculture…

    encore une fois merci et félicitations

    Répondre
  18. Isabelle

    J ai un petit jardinet en lotissement et j essaie de consommer de façon un peu réfléchie et modérée, d’être critique sur notre modèle de société, sans être totalement dans le rejet de celui-ci. Je commence tout juste à entendre parler de permaculture. Je prends des infos pour l’instant et me suis même inscrite à votre formation en ligne. reste à dégager le temps et l énergie pour aller plus loin. On verra, cela mùrit … Merci en tout cas pour ce site, pour les précieux renseignements que vous apportez et pour toute votre action, qui met des couleurs à notre avenir !

    Répondre
  19. Christine

    Je ne comprends pas quelque chose. Je mulch les parcelles hiver comme été , mais les semis levent tres difficilement et beaucoup de perte. J explique : retrait du mulch puis grelinage du sol puis réduction des agregats de terre puis nivelage puis sillon puis semis puis fermeture du sillon puis tassement leger puis arrosage puis epandage de mulch. Donc je me demande si je dois recouvrir la ligne de semis avec du mulch ou je dois laisser a l air libre le temps de la levée puis seulement la faire une couverture de mulch. Merci pour votre aide.

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Oui Christine, il est majoritairement préférable de laisser la ligne de semis à découvert.
      Attention ensuite à gérer la profondeur des graines (de leur propre taille) et l’arrosage (mouillez régulièrement la graine). Ici nous déposons les graines au sol et recouvrons légèrement de sable car nous en avons en surplus.
      Il y a aussi des zones où nous retirons le mulch et ne le remettons sous forme très fine une fois que les culture sont adultes…

      Répondre
  20. Nadege

    Bonjour à tous,
    Merci pour le regroupement d’informations sur la permaculture et le mulch en général.
    Cependant en pratique, il y a t il des document traitant sur un choix de mulch type pour un terre/climat type et leur rotation d’année en année?
    (Pour exemple : Ok la paille fonctionne à merveille dans un climat tempéré et humide mais ce n’est pas l’optimum dans une région sèche, venteuse et ensoleillée. )

    Amicalement.

    Répondre
  21. fiumenda

    Bonjour l’équipe,
    Je suis inscrite à la formation « Invitez la permaculture dans votre jardin » et j’en suis au « test du bocal. Pouvez-vous m’indiquer un ouvrage sur les différents types de sol et leur culture. Encore merci pour cette formation.

    Répondre
  22. nadege

    Merci pour cet article,
    quant est il de cette video proposée sur le mulch ?

    Si elle est toujours en question , je suis curieuse de sa venue

    cordialement

    Répondre
  23. danielle dubus

    merci Benjamin, je comprends que vous soyez débordé. je n’ai personne de compétent dans entourage mais je trouverai…
    bien cordialement à vous
    danielle

    Répondre
  24. danielle dubus

    Merci Benjamin pour votre réponse. Je profite de ce courrier pour vous demander comment faire pour envoyer des photos de plantes afin de les identifier. En effet, je rage et je pleure de n’avoir aucune connaissance en botanique ! j’aimerais tant savoir identifier les fleurs et plantes afin d’en connaître leurs propriétés et montrer aux autres qu’il faut les préserver. J’ai beau avoir wattmilles livres pour identifier les fleurs sauvages et autres, c’est comme les champignons ! on est jamais sûr ! et en plus, il y a tellement de ressemblance entre telle fleur et telle autre… les livres ne permettent pas cette identification à coup sûr parce qu’il manque une vue précise des feuilles par exemple… bref c’est galère et je rage. dès que j’ai pu à coup sûr identifier un fleurs, je l’implante dans mon petit bout de jardin si elle est intéressante, si elle a des vertus etc… donc comment faire pour vous envoyer des photos de fleurs ?
    bien cordialement à vous et encore bravo pour votre investissement et ce site
    danielle

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Désolé Danielle, mais au vu de journées proche de 10-12h de boulot, je vois pas trop comment je pourrai m’atteler à cette tâche. Vous devez certainement avoir des personnes ressources dans votre entourage, étudiants en botanique, anciens, ou passionnés. Je suis sûr qu’en faisant les associations locales, vous trouverez votre bonheur…Bonne chance !

      Amicalement

      Benjamin

      Répondre
  25. Alexandra B

    Bonjour,
    J’aimerais beaucoup un petit cours sur le mulch et merci pour ton site. Ca fait du bien d’entendre parler de la culture de cette façon, en étant respectueux de chacun et de la nature.

    Répondre
    • danielle dubus

      bonjour à tous,
      j’ai acheté et reçu la semaine dernière un excellent ouvrage sur la permaculture. Je vous conseille vivement son achat car avec cet ouvrage tout est dit ou presque…
      c’est un livre de Carine Mayo : le guide de la permaculture au jardin/pour une abondance naturelle éditeur terre vivante.
      que ce soit sur un petit carré de terrain ou pour une culture plus étendue, vous y trouverez la philosophie nécessaire pour aborder facilement la technique. Je pense cependant qu’il nous faudra au moins 3 ou 4 années avant de bien maîtriser. Ce qui me plaît aussi dans cette technique c’est qu’elle va au-delà de la culture elle-même. C’est une philosophie de vie, de partage, Je cite  » tenir compte des associations entre les plantes, de leur interaction avec le climat, le relief, les animaux, les bâtiments, de même on va s’intéresser aux liens qui unissent les humains, à leur façon de communiquer, d’utiliser les ressources naturelles, afin de créer un modèle de société qui leur permettent de s’épanouir en répondant aux besoins fondamentaux sans compromettre la vie sur terre « . C’est pas beau ça ?
      et puis aussi : « la permaculture ne nourrit pas seulement les corps, elle nourrit aussi es âmes ! Nous sommes ce que nous mangeons… on commence par jardiner et on finit par se changer soi-même » ! J’adore ce principe sociétal !!!!!!!

      Répondre
  26. kerry

    Bonjour,

    Merci pour cette vidéo sur le mulch. J’aimerais en savoir un peu plus sur cette technique. Je suis entrain de monter un projet sous un climat totalement différent du vôtre puisqu’il va voir le jour en Asie du Sud-est (Thaïlande). J’ai déjà travaillé la terre pour mon jardin potager il y a plusieurs années en France, mais ici je suis totalement néophyte et vos conseils seront les bienvenus. . Je comprends bien que chaque projet est personnel, chaque terrain différent, mais si l’un d’entre-vous pouvait me donner des conseils, ou me mettre en contact avec des personnes qui ont déjà expérimenté sous un climat identique ou presque, je vous en serais reconnaissante.

    D’avance merci beaucoup ! 🙂

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Le panya project est un projet de permaculture très connu en Thailande..Je suis sur qu’ils te donneront des clés…
      Amicalement

      Benjamin

      Répondre
      • kerry

        Merci beaucoup Benjamin ! Le fait est j’en ai déjà entendu parler mais ne les ai pas contactés, n’étant pas sûre qu’ils font vraiment de la permaculture (j’entends par là qu’ils cultivent en agriculture bio à presque 100%, car beaucoup disent le faire mais utilisent des fertiliseurs chimiques, ce qui m’a beaucoup contrariée à un moment)… Mais du coup je vais aller les voir. De plus je sais où ils sont car je suis allée voir Pun Pun Farm, juste à côté de chez eux, il y a quelques mois.

        Amitiés

        Kerry

        Répondre
  27. Couix

    Merci pour cette vidéo,
    Nous voulons cultiver notre jardin d’une manière un peu moins « classique », et pourquoi pas dans le sens de la permaculture. Nous avons fait une expérience de mulch sur notre platebande de pommes de terre et nous nous posons quelques questions. Nous avions à notre disposition une grande quantité de feuilles (de chênes principalement) et nous avons recouvert généreusement notre platebande. Notre constat : bien sûr très positif en tant que protection contre les « mauvaises » herbes, conservation d’une bonne humidité (mais est-ce bien nécessaire sous le climat breton !) et en revanche, poussée lente et production pauvre. Cela vient peut-être aussi de la terre que nous n’avons pas du tout enrichie. Quel est le mulch le plus approprié ? Le mulch dispense-t-il du buttage ? Le tanin contenu dans les feuilles de chêne peut-il avoir un rôle négatif ?
    Merci
    GG Couix

    Répondre
    • Pèredenis

      Bonne introduction au mulch dans cette vidéo
      Pour les feuilles de chêne blanc que j’utilise pour ma couverture de sol,depuis plusieurs années,j’évite de la mettre directement sur le sol,surtout si elles sont fraîchement tombées ,le tanin contenu serait[?] hinibiteur de croissance (« Silence ça pousse »),je préfère mettre de l’herbe fraîche ou paille puis les feuilles,puis du broyat de branches,une amorce de compostage de ces feuilles est préférable à mon avis…

      Répondre
  28. Kikou

    Bonjour,
    Merci pour cette vidéo très instructive, et très agréable à regarder.
    J’attends la suite avec impatience !

    Répondre
  29. capucine jaune

    Merci pour ces infos que j’applique déjà.

    Lorsque vous dites : « Tous ces inconvénients peuvent être palliés par plusieurs moyens » , j’aimerai en savoir plus sur le timing etc…. car en fait, je nourris surtout les limaces et les rongeurs… J’ai aussi un élément très envahissant au niveau « de la mauvaise herbe », malgré une épaisse couverture, il s’agit de la potentille.
    Pour ce qui est de la vidéo, je n’ai pas eu d’image, seulement le son.
    Merci pour cet article qui conforte mon orientation… reste à affiner ! j’attends les détails et l’approfondissement.

    Répondre
  30. Lael

    Bonjour,

    Cet article résume bien le sujet. Je suis moi-aussi preneur d’une vidéo ou d’un article d’approfondissement :
    – comment mulcher selon les types de sols et selon les plantes
    – ne pas mulcher (ou très peu) en hiver pour laisser la terre se réchauffer et laisser le gel/dégel briser les mottes?
    – mulch et limaces… d’autres pistes que les canards?
    – usage de plantes spécifiques en mulch (consoude, ortie…)

    Merci pour tous ces articles.

    Répondre
  31. Anne Marie

    Merci pour ces infos. Je fait du potager depuis trois ans et je fait des essais. Je crois que la perla culture correspond bien à ce que je veux faire. Donc cette année je vais « mulcher ».
    J’attend avec impatience de nouveaux articles.
    Merci encore pour ce partage.

    Répondre
  32. Candy

    Bonjour,

    merci beaucoup pour le partage. Pourrais tu développer la dernière partie :  » Tous ces inconvénients peuvent être palliés par plusieurs moyens :
    le choix des matériaux
    le timing : quand mettre le mulch et quand l’enlever
    les endroits où il faut mulcher ou non
    les épaisseurs, etc. »

    Et nous partager un peu tes propres expérimentations?

    D´avance merci bcp!

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Salut Cnady,
      Cela demande un gros boulot car il y a pas mal d’infos à développer…On va s’y coller assez rapidement je pense…

      Amicalement
      B

      Répondre
  33. stips

    Bonjour,
    merci pour cette vidéo très bien expliquée.
    Parti d’une pelouse – semi-friche, car ancien dépôt de gravats-, j’ai paillé entièrement mon potager (paille + un peu d’herbe de tonte). Cela m’a permis de contenir 95% des herbes non désirées, même le chiendent a quasiment disparu, juste à tirer les quelques brins qui réussissent à traverser. En revanche, je ne trouve pas de moyen pour réduire les liserons; quelque-soit l’épaisseur de paillage, il finit par sortir. J’ai bien essayé de mettre des cartons, ça les retarde un peu mais ils finissent par revenir. On en voit parfois qui arrivent à traverser du bitume, je suis étonné par la puissance de cette plante! En attendant, je tire dessus 2-3 fois par semaine en espérant finir par épuiser les racines mais je pense que j’en ai pour quelques années. Y-aurait-il une autre technique (non chimique bien entendu) à mettre en œuvre?
    Merci

    Répondre
    • Séb

      Hello,

      Je suis également preneur d’un conseil sur la question du liseron !

      J’ai pensé, mais pas mis en pratique, qu’en ne laissant pas le sol sans culture en hiver, ça pourrait résoudre le problème : si le sol est déjà occupé, est-ce que le liseron arrive à pousser ?

      @+

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      • Benjamin Broustey

        Le Liseron est une plante nitritophile, il est donc possible qu’il indique un excès d’azote, de fumier animal par exemple…Essayez donc de faire des laitues, de choux, des cucurbitacées sur ce sol, ou d’autres plantes gourmandes
        en azote. Il est possible que ce soit une bonne piste…

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        • danielle dubus

          bonjour,
          pourquoi faut-il absolument éradiquer tout le liseron ? Pourtant ce n’est pas une plante indésirable, elle est utile et si je ne me trompe elle possèdes vertus. Comment faire cohabiter cette plante ? Est-elle nuisible au potager ?
          cordialement
          danielle

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          • Benjamin Broustey

            Oui Danielle, nous connaissons très bien cette plante, ainsi que de nombreuses plantes utiles que nous avons et continuons d’identifier chaque année. Nous utilisons ces plantes depuis des années. Vous vous doutez bien que nous n’aurions pas la prétention d’enseigner la permaculture sans nous être intéressés aux plantes sauvages comestibles et médicinales…Merci pour ces précisions où les lecteurs pourront trouver de nouvelles recettes pour retrouver aussi de l’autonomie dans le soin à soi !

          • Benjamin Broustey

            Bonjour Danielle,
            Désolé pour ma précédente réponse, je n’avais pas vu que vous vous adressiez à un lecteur.
            Le liseron est un plante nitrophile, elle apparait généralement dans des sols un peu trop amendés.
            Il est vrai que cela peut être gênant quand on veut installer des plantes potagères sur un espace envahi.
            Il a bien sur des qualités don on peut lui conserver certains espaces loin des plates bandes potagères…

  34. Jimmy

    Excellente introduction aux techniques de conservation des sols ! Bravo pour la qualité de présentation. Pour le son, je t’es mis en Dolby stéréo sur ma chaîne hifi…ça marche du tonnerre 😉

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  35. Pascale

    Bouh, je n’entends qu’un murmure ;-(
    Pascale

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    • Benjamin Broustey

      Le volume de la vidéo originale est pourtant élevé, c’est bizarre pascale. Essayez directement sur you tube ou avec una utre navigateur et regardez bien votre volume de l’ordi et de la vidéo…
      A bientôt !

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  36. t

    les crtiques, ou les puristes, les gentils relous en somme

    Répondre
  37. t

    Superbe Vidéo.
    Merci vraiment pour votre partage continue ;O)))

    ps : ne faites pas attention aux critiques des critiques. (tout le monde a toujours quelque chose à dire sur tout, pour la simple bonne raison qu’on se fait tous un avis sur chaque chose)

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  38. laurent garcia

    Merci pour ce récapitulatif. N’hésitez pas à continuer dans votre lancée car je suis preneur.

    Répondre
  39. abdellah

    très intéressant, j’essaierai dans mon jardin d’appliquer la permaculture

    Répondre
  40. alexandra

    clair, efficace, compréhensible, réaliste, réalisable. et joliment bien fait en plus! ça me re-booste à chaque fois de t’entendre parler de notre terre comme ça, aussi bien le moral que le dos! et c’est bien aussi de rappeler que conseils et techniques sont certes une partie importante de l’enseignement, la pratique l’étant au moins autant… je suis en train d’expérimenter le recouvrement d’env. 30m2 de sol (à l’origine envahi de mille pertuis androsème) avec des cartons (sans impression, sans scotch ni agrafes…), et ça merdouille un peu! pas assez de cartons? trop d’air entre sol et carton? couche de mulch pas suffisamment épaisse? pas assez patiente??! en tous cas, beaucoup de pousses de millepertuis, et même de ronces, se faufilent entre les cartons… et le tout jeune rosier double blanc de coubert (que je laisse entre 2 cartons) semble ne pas pouvoir suffisamment respirer… je coupe la tête à ce que je ne veux pas sur ce nouveau territoire et je me réjouis de regarder ton éventuelle future vidéo, bloc-note en main!
    m e r c i d ‘ a v a n c e ! !

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    • danielle dubus

      bonjour,
      vous parlez de millepertuis dans votre acticle. Connaissez-vous les vertus de cette plante ? savez-vous que vous avez un trésor dans votre jardin ? Pour ma part, j’essaie désespérément d’en implanter dans mon jardin quand au hasard de mes promenades je trouve un pied de millepertuis ! si vous connaissez, pourquoi ne pas essayer de le canaliser et profiter de ses bienfaits. Si vous ne connaissez, Monsieur google vous dira tout sur le millepertuis et ses vertus. Je récolte les petites fleurs jaunes vers le 20 juin et je les mets à macérer dans de l’huile végétale bio (argan ou autre). au bout de quelques semaine l’huile devient rouge. Je filtre. Lorsque j’ai un petit bobo, une petite brûlure, une coupure, une irritation cutanée, je mets un peu de ce macérat. C’est très efficace. Mais attention, le millepertuis est photosensibilisant.
      Cordialement
      Danielle

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  41. Myriam Apilluelo

    Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant. Je suis preneuse d’un cours vidéo car j’ai beau mulcher, ça ne fait pas grand chose mon sol brûlé par le soleil et le vent. Ne sachant pas trop comment procéder, je dois certainement ne pas mettre assez d’épaisseur ou pas assez longtemps…à moins que ce ne soit les matériaux utilisés.
    Bref, à suivre dès la sortie de la vidéo.
    Merci Benjamin.

    Répondre
  42. BOUHIER

    Bonsoir,

    je souhaites commencer un potager. Je dispose d’un bout de terrain (prairie). La terre est très compacte car il y avait autrefois des vaches. L’idée de mulcher au endroit au je souhaite faire mon potager m’intéresse. Pourriez vous me donner quelques conseils afin de commencer a préparer la terre. Qu’est ce que je dois mettre comme matériaux ? merci d’avance

    Répondre
  43. Florent

    Je fais partie des personnes intéressées par le cours en vidéo. 😉

    Répondre
  44. Seb

    Merci beaucoup pour ces conseils !

    Par contre, je t’invite à travailler le son de ta vidéo : carrément plus de volume, un peu plus de basses, etc… Avec ton logiciel de montage vidéo, tu peux faire ça facilement, sinon, Audacity (gratuit) sera ton ami ! ;o)

    Merci encore pour ces conseils de mulchage, pour ma part je teste ça cet année.

    Bonne continuation ! ;o)

    Répondre
    • Benjamin Broustey

      Merci, oui j’ai perdu mon micro en pleine vidéo, ce qui explique ce rendu moins bon…Ce sera mieux la prochaine fois promis !

      Répondre
  45. schmitt

    désolée, la vidéo « inaudible …

    Répondre
  46. pinaud patruck

    Bonjour, votre article sur le Mulch est très intéressant, bien fait et explicite ! Juste un petit « bug » sur la partie Quels vont être les bénéfices dans la pratique du Mulch ? paragraphe 2, ligne 2  » La lumière n’arrivant pas sur un sol nu » vous vouliez surement dire sur u sol couvert, je penses !
    Voilà, c’est tout, désolé pour cette petite intervention, mais elle peut être utile à la compréhension de ce passage.
    Merci encore de partager vos précieuses connaissances, elles me permettent d’évoluer, jour après jours vers un jardin entièrement revue en permaculture.
    Bien cordialement
    Patrick Pinaud

    Répondre

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