Avant de parler de jardin en permaculture, rappelons que la permaculture est bien plus qu’une nouvelle approche du jardinage biologique.

Avec sa médiatisation actuelle, elle est hélas trop souvent réduite à des techniques de jardinage et ce n’est vraiment pas lui rendre justice !

Nous souhaitons donc ici lui redonner ses lettres de noblesse, car la permaculture est un concept global génial induisant une véritable philosophie de vie où animaux, insectes, êtres humains, plantes et micro-organismes vivent en harmonie dans un environnement sain, résilient et le plus autonome possible.

La permaculture : définition.

Le mot « permaculture » en lui-même est la contraction de « (agri) culture permanente ».

Il fut inventé par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 1970.

Photos de Bill Mollison et David Holmgren, fondateurs de la permaculture.

Il regroupe des principes et des techniques d’aménagement et de culture, à la fois ancestraux et novateurs, dans un concept global, dont la mise en œuvre se fait grâce à un outil incroyablement efficace : le design de permaculture.

Le design ou conception en permaculture vise à faire de son lieu de vie un écosystème harmonieux, productif, autonome, naturellement régénéré et respectueux de la nature et de TOUS ses habitants !

Beau programme, non ?

Pour synthétiser cela, voici une définition simple de la permaculture selon Bill Mollison lui-même :

La permaculture est une démarche de conception éthique visant à construire des habitats humains durables en imitant le fonctionnement de la nature.

— Bill Mollison

Qu’est-ce que la permaculture ?

Mais de quoi est fait ce concept de permaculture, cette démarche inspirante à même de transformer des déserts en oasis de vie verdoyants ?

Voyons de quoi elle est constituée.

La permaculture, telle qu’elle a été réfléchie par ses fondateurs, repose sur 3 piliers essentiels à comprendre et à bien intégrer pour l’appréhender correctement :

  1. Les éthiques fondatrices de la permaculture
  2. Les principes de permaculture
  3. Les stratégies, techniques et outils en permaculture
Schéma d’explication de la permaculture.

Quelles sont les éthiques de permaculture ?

Tout d’abord, il nous semble essentiel de vous parler des éthiques qui sont au cœur de cette démarche globale de permaculture et en font sa force.

La permaculture repose donc sur trois éthiques fondamentales :

  • être attentif à la terre,
  • être attentif aux humains
  • redistribuer équitablement les surplus.

Ces trois éthiques sont universelles, c’est-à-dire qu’elles seront les mêmes pour tout projet en permaculture, où que l’on soit sur la planète.

Elles permettent d’avoir une ligne de conduite comportementale et morale, indispensable pour tempérer les égoïsmes instinctifs et encadrer nos actions au quotidien.

Elles créent un cadre pour le « vivre ensemble » et la durabilité.

L’expression « prendre soin de » qu’on entend souvent pour décrire ces éthiques de permaculture place la permacultrice ou le permaculteur dans un rôle interventionniste, mais la terre a-t-elle besoin de nous ? L’humain a-t-il besoin de nous ?

C’est une question de regard sur les choses que nous préférons nuancer avec la formulation « être attentif à » qui nous place davantage dans une position d’observation et d’écoute.

Quels sont les principes de permaculture ?

Pour définir les limites et contenus de ces éthiques, Bill Mollison et David Holmgren, les deux co-fondateurs de la permaculture, ont énoncé, chacun à leur manière, divers principes universels sur lesquels s’appuyer pour nous aider à régénérer les écosystèmes naturels à l’échelle de nos designs et à rendre nos projets en permaculture efficaces et résilients.

Photos avant/aprés d’un jardin en permaculture.
Jardin avant/après montrant la régénération de l’écosystème, dans le jardin de Magalie, membre de notre bureau d’études.

Vous trouverez donc des formulations assez diverses de ces principes ainsi qu’un nombre de principes variables selon qu’on se base sur ceux énoncés par Bill Mollison et/ou par David Holmgren.

Pour notre part, nous avons fédéré ces divers principes que nous classons en trois catégories :

  • les principes basiques
  • les principes philosophiques
  • les principes liés au design

Voyons maintenant les principes de permaculture en eux-mêmes classés via nos catégories :

Les principes de permaculture basiques

  • Observer et interagir
  • Collecter et stocker l’énergie
  • Obtenir une récolte
  • Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables et biologiques
  • Ne pas produire de déchets ou tout déchet est une ressource inexploitée
  • Privilégier les petits systèmes intensifs et les solutions lentes
  • Utiliser et valoriser la diversité
  • Utiliser et valoriser l’effet de bordure
  • Un travail à fournir est le résultat d’un besoin non rempli par le système que vous avez créé.

Les principes de permaculture philosophiques

  • Intégrer plutôt que séparer
  • Le problème est la solution
  • Accepter les feedbacks, les limites et réagir de manière créative
  • Tout se jardine
  • Travailler avec la nature et non contre elle
  • Faire de petites actions pour de grands changements
Paillage de plants de tomates dans un jardin potager en permaculture.
Le paillage est une petite action, qui a de très nombreux avantages (fertilité, humidité…) pour votre jardin en permaculture.

Les principes de permaculture liés au design

  • Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails
  • Un élément remplit plusieurs fonctions
  • Une fonction est remplie par plusieurs éléments
  • Conserver l’énergie (recycler, faire circuler et optimiser)
  • Accélérer l’évolution et la succession
  • Chaque élément est placé selon ses relations avec les autres
  • Planifier l’efficacité énergétique
  • Commencez au pas de votre porte
  • Commencez petit, puis étendez-vous si nécessaire

Quelques exemples de la façon dont les principes de permaculture peuvent vous aider au jardin :

  • Observer et analyser votre site pour intégrer à votre plan les connexions entre les éléments essentiels de votre système. Vous développerez ainsi des relations saines et des interactions harmonieuses entre ces éléments et aurez une meilleure compréhension de votre environnement. Par exemple, connaître le cycle de l’eau, le cycle solaire, les vents dominants, le climat, les microclimats et les types de sols sur votre terrain permettra de mieux choisir vos supports de cultures et leurs emplacements, de même pour votre verger, vos animaux…
  • Valoriser la diversité dans votre écosystème pour augmenter les interactions productives entre les êtres vivants, limiter les impacts de maladies ou de ravageurs qui se propagent moins vite dans un milieu biodiversifié où ils rencontrent plus d’obstacles, de prédateurs ou de plantes résistantes, que dans une monoculture. Vous créerez ainsi un système plus résilient et donc moins fragile.
Jardin en permaculture productif, esthétique et diversifié.
Le magnifique jardin de Stéphanie, ancienne stagiaire dont vous pouvez découvrir plusieurs vidéos sur notre site et notre chaine YouTube.

  • Planifier l’efficacité énergétique, c’est notamment définir vos zones d’activités pour vous faciliter la vie et économiser du temps et de l’énergie. Dans un jardin en permaculture, il y a généralement cinq zones, la zone 1 étant celle où l’activité humaine est très fréquente, elle se situe au plus près de votre maison (potager, serre) et la zone 5 étant celle où l’activité humaine est quasi-inexistante, elle est la plus éloignée de votre habitation (forêt, espaces laissés à l’état sauvage pour les hérissons, les chauves-souris, les oiseaux…).
  • Imiter la nature, car c’est le modèle ultime de permaculture ! Prenez le temps de vous connecter avec le monde naturel autour de votre maison. Cherchez des moyens de l’imiter en reproduisant, par exemple, une forêt comestible avec la couverture du sol, une strate arbustive, une couche d’arbres courts et une couche de grands arbres qui fonctionnent en symbiose. Avec une forêt comestible bien conçue, vous pouvez avoir un système qui se régénère et produit graines, noix, baies, fruits, fleurs, racines, herbes, légumes et plus encore ! Les jardins en permaculture laissent donc aussi une grande place aux espèces pérennes
  • Faire en sorte que chaque élément de votre système remplisse plusieurs fonctions. Par exemple, vos poules, en plus de vous fournir de la nourriture, nettoient votre sol, le fertilisent, mangent vos déchets de cuisine et des insectes potentiellement nuisibles tout en divertissant petits et grands par leur compagnie !
  • De même, chaque fonction doit être remplie par plusieurs éléments ! Par exemple, des fertilisants pour amender votre sol peuvent être fournis par vos animaux, votre compost, ainsi qu’une lombriculture (jus et terreau de lombricompost)…

Quels sont les stratégies, techniques et outils de permaculture ?

Il s’agit de la partie de la permaculture qui est la plus mise en lumière, celle à laquelle, on la réduit trop souvent.

On pense notamment aux diverses techniques de paillage ou de culture sur buttes, aux jardins en trou de serrure, aux spirales aromatiques et autres buttes en lasagnes…

Buttes de permaculture, bien les choisir, les créer et planter.
Exemples de diverses buttes de permaculture à choisir correctement selon son contexte et ses objectifs.

Seulement voilà, quand on voit en vidéo ou qu’on lit un article sur telle ou telle technique de permaculture miraculeuse chez un tel, il y a une nuance fondamentale qu’il ne faut pas perdre de vue.

À la différence des éthiques et principes, les stratégies, techniques et outils en permaculture ne sont pas universels, mais bien contextuels.

⚠️ Et cette nuance essentielle fait toute la différence !

Nous ne comptons plus les fois où nous avons reçu des messages de personnes nous disant que la permaculture ne fonctionnait pas chez eux, car ils avaient tout bien fait comme dans la vidéo pour installer leur butte de permaculture, mais avaient eu des résultats pitoyables…

Ces échecs relatifs, mais hélas souvent décourageants quand on débute, viennent dans leur très grande majorité de l’application de techniques non adaptées au contexte unique des personnes.

Vous comprendrez que nous ne pourrons pas vous détailler ici l’ensemble des stratégies, techniques et outils de permaculture vu la diversité existante, sans compter tout ce qu’on n’a pas encore inventé…

La permaculture est, en effet, inclusive et ouverte aux nouvelles expérimentations stratégiques et techniques !

Nous vous donnerons quand même quelques exemples de stratégies et techniques en permaculture un peu plus bas dans cet article 😉 !

Quels sont les inconvénients de la permaculture ?

Comme pour tout, on peut trouver des inconvénients à la permaculture.

Pour notre équipe, c’est un concept génial dont on voit surtout les avantages et atouts pour faire transiter notre société vers des modes de vie plus durables.

Cependant, la permaculture reste quand même difficile à appréhender et à appliquer concrètement pour plusieurs raisons.

Ces inconvénients sont donc plutôt à nos yeux des obstacles à franchir, plus que de réels inconvénients.

Acquérir les connaissances permacoles nécessaires

Le concept de permaculture est pétri de bon sens et de logique.

Une grande part de celui-ci est donc tout à fait assimilable simplement sans connaissances particulières, car cela « coule de source ».

Cependant, la permaculture nécessite également beaucoup de connaissances dans des domaines très divers pour bien comprendre son environnement et ensuite pouvoir faire les bons choix de stratégies, techniques et outils.

C’est souvent là que le bât blesse.

Ce concept de permaculture n’est pas applicable en un claquement de doigts ou d’un coup de baguette magique !

Il faut acquérir un minimum de connaissances sur le sol, la vie du sol, l’eau, les plantes, les insectes, les animaux, les influences du climat et des microclimats… pour ensuite faire des choix pertinents.

Livres de permaculture.

C’est pourquoi, quand on débute en permaculture et qu’on n’a pas ce type de bagages, le passage par un minimum de formations et de lectures de livres sur la permaculture est bien souvent indispensable pour parvenir ensuite à réellement faire son jardin en permaculture.

La permaculture c’est aussi réapprendre à observer et comprendre son environnement

Dans nos sociétés dites « modernes », nous avons été, au fil du temps, de plus en plus déconnectés de la nature.

Résultats, on ne sait plus lire le paysage comme pouvaient le faire nos anciens et on ne sait plus observer la nature, car on ne nous l’a pas appris.

Or, la permaculture puise sa force de l’imitation de la nature dont la résilience et l’efficacité sont sans pareil.

Pour parvenir à l’imiter au mieux afin de servir nos objectifs et répondre à nos besoins humains fondamentaux, nous devons donc réapprendre à l’observer, dans son ensemble comme dans la multitude de détails qu’elle offre à nos yeux.

Cela est donc un frein important à la pratique de la permaculture pour beaucoup de personnes qui se sentent trop éloignées de la nature et de sa compréhension.

Cependant, nous aimerions rassurer tous celles et ceux qui se sentiraient dans ce cas !

L’observation de la nature est tellement passionnante et source de bien-être que, même en partant de zéro, avec un peu d’aide pour savoir comment et sur quoi porter son attention, on peut très vite acquérir les réflexes d’une bonne observation et la capacité d’interpréter correctement ses observations pour en déduire des choix stratégiques pertinents.

La permaculture nous incite à nous mettre au rythme de la nature

À l’heure où on a pris l’habitude d’obtenir ce qu’on désire en 2 ou 3 clics, où tout doit aller toujours plus vite, il n’est pas facile de se retrouver confronté au temps de la nature qui n’est pas du tout le même que le nôtre.

Par exemple, quand on plante des arbres fruitiers avec l’idée qu’on pourra se régaler bientôt de leurs délicieux fruits, il faut accepter que l’arbre, lui, ait besoin de plusieurs années d’implantation pour être en mesure de porter des fruits (3 à 5 ans en moyenne, mais cela peut aller jusqu’à 10 à 15 ans voire plus sur certaines essences) !

Arbre fruitier en permaculture : ici un noyer.
Un arbre fruitier comme le noyer, par exemple, aura généralement besoin de 10 à 15 ans avant de produire des récoltes de noix significatives.

Même si, en permaculture, on va user de stratégies notamment pour « accélérer la succession écologique » ou « obtenir une récolte » le plus vite possible, nous restons quand même en grande partie soumis au temps de la nature qui impose son rythme au fil des saisons.

Bref, quand on se lance en permaculture, mieux vaut changer son rapport au temps et travailler sur sa patience pour réussir à « Privilégier les solutions lentes ».

La permaculture, ce n’est pas que du jardinage !

Une des difficultés à bien cerner la permaculture vient notamment du fait qu’elle peut s’appliquer à tous les domaines de la vie et non pas uniquement au jardin !

Le jardin, l’habitat, l’énergie, la communauté, l’organisation, l’humain… elle touche tellement de domaines différents qu’elle apparait souvent comme une idée floue, un patchwork un peu fouillis ou encore un fourre-tout incompréhensible !

C’est pourquoi, pour y voir plus clair, il est important de revenir aux fondamentaux du concept que nous avons décrit précédemment à savoir les éthiques, les principes, les stratégies, techniques et outils.

Copier des techniques permacoles non adaptées.

Enfin, dernier « inconvénient » à la permaculture si on peut parler ainsi : contrairement à ce qu’on a de plus en plus l’habitude de faire, la permaculture, elle, ne se prête pas vraiment aux copier-coller de techniques.

On l’a déjà répété plusieurs fois ici, mais on insiste vraiment là-dessus, car c’est l’un des principaux travers auquel on est confronté lorsqu’on se lance en permaculture.

Or, copier une technique sans avoir analysé au préalable si elle est véritablement adaptée à notre contexte mène le plus souvent à l’échec !

Schéma de butte en permaculture.
Exemple de butte de permaculture pouvant être contre-productive en contexte chaud et venteux.

C’est pourquoi faire son jardin en permaculture implique vraiment de toujours garder à l’esprit que toute stratégie, technique ou outil que vous souhaitez employer doit absolument être adapté à votre contexte unique (contexte humain, climatique, financier, local…).

Comment faire un jardin en permaculture concrètement ?

Créer un jardin en permaculture permet de répondre à nos besoins humains tout en améliorant notre environnement (développement de la biodiversité, création d’habitats pour la faune et les insectes utiles, enrichissement de la terre…).

Un jardin en permaculture a, en effet, vocation à remplir plusieurs fonctions.

En plus de la production alimentaire de fruits et légumes au potager, il peut servir à la production de :

  • plantes médicinales,
  • herbes aromatiques,
  • fleurs mellifères pour les insectes pollinisateurs,
  • végétaux pour l’ornement,
  • matières végétales pour l’artisanat (vannerie…)

Un jardin en permaculture sert également à la création d’espaces de vie relaxants, romantiques ou ludiques

Le tout est de savoir par où commencer et de suivre pas à pas la méthodologie de design pour concevoir efficacement en fonction de ses propres objectifs, envies et contextes !

Cependant, nous ne sommes pas tous prêts à nous investir dans un projet global avec la réalisation d’un design complet, faute de temps, de moyens, de priorités…

Alors pour celles et ceux qui voudraient découvrir en douceur la permaculture sans y consacrer trop de temps, nous avons conçu une formation vidéo en ligne intitulée « le Potager 3P ».

Cette formation vous permet d’expérimenter la permaculture dès maintenant sur une petite parcelle de votre terrain (12 m2), sans passer par une longue phase d’étude, en suivant notamment le principe de permaculture « commencez petit ».

Cette formation vous apprendra à créer facilement et rapidement, selon les principes de permaculture, votre Premier Potager Permanent à base de plantes vivaces qui, en plus d’être esthétique et nourricier, sera un excellent support pédagogique d’observation.

Les 8 étapes clés pour faire son jardin en permaculture

Rentrons maintenant dans le vif du sujet : comment procéder pour se lancer concrètement et enfin faire son jardin en permaculture !

Ça ne vous aura pas échappé, si vous êtes arrivé(e) jusqu’à ce stade de votre lecture : ce que nous voulons vous faire comprendre c’est qu’il n’y a pas de jardin en permaculture sans un minimum de design (ou conception) préalable. On ne s’appelle pas Permaculture Design pour rien 😅 !

Plan de jardin en permaculture.
Exemple de design fait par nos stagiaires à l’aide de nos formations en ligne. Pas besoin d’être un pro en dessin pour concevoir votre jardin.

Pour faire votre jardin en permaculture, vous allez donc devoir faire votre propre design !

Rassurez-vous, même si le mot peut faire peur, c’est à la portée de toutes et tous avec un minimum de travail !

Et le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Vous avez l’embarras du choix pour apprendre à appliquer cette méthodologie de design à votre projet !

Vous pouvez tout à fait choisir votre propre méthodologie en glanant des informations sur Internet ou dans diverses lectures de livres sur la permaculture, car beaucoup de choses sont aujourd’hui accessibles sur internet.

Si vous choisissez ce chemin, vous devrez notamment faire le tri dans toutes les informations recueillies et cela peut s’avérer très long et fastidieux, mais également très stimulant.

Vous pouvez aussi faire le choix de gagner du temps et de vous faciliter la tâche en vous laissant guider pas à pas à travers les différentes étapes de la méthodologie telle que nous l’avons synthétisée dans notre formation vidéo en ligne dédiée au design de permaculture : « Invitez la permaculture dans votre jardin ».

Plan potager en permaculture.

Laissez-vous guider pas à pas pour concevoir votre projet en permaculture !

Pour un projet en permaculture résilient et durable, qu’il soit professionnel ou non, faire son design est une étape incontournable à sa réussite.

Apprenez à faire cette conception de façon efficace et à votre rythme grâce à notre formation en ligne dédiée qui vous guidera pas à pas et s’adaptera à vos objectifs et votre contexte unique !

Pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici un résumé des 8 étapes clés pour réaliser votre propre conception en permaculture :

  1. Je pose mes objectifs : je veux quoi comme jardin ?

  2. J’observe mon jardin

  3. Je conçois et dessine un plan global de mon jardin

  4. Je choisis les éléments que je vais installer la première année

  5. Je prépare les premiers éléments à installer

  6. J’installe mes premiers éléments choisis

  7. À la fin de l’année, je fais le bilan

  8. Chaque année, je recommence avec de nouveaux éléments à installer

Pour plus de détail sur chacune de ces 8 étapes clés, lisez notre article dédié à la méthodologie de design en permaculture.

C’est quoi un potager en permaculture ?

La permaculture est donc un concept global qui peut s’appliquer à tous les domaines de la vie : le jardin, la maison, les communautés humaines, l’entreprise, le développement personnel… et bien sûr aussi le potager !

Potager en permaculture productif.
Le potager en permaculture de Magalie, membre de notre bureau d’études.

Le but d’un potager en permaculture est de produire des fruits et légumes sains et nutritifs tout en prenant soin de la nature et l’écosystème.

Bien souvent, c’est la partie du jardin qui intéresse le plus les personnes en recherche d’alimentation saine, d’autonomie et de pratiques respectueuses de la nature.

Cependant, c’est principalement au potager que la permaculture est injustement réduite à un ensemble de techniques de jardinage !

Elle est vue comme un agrégat de recettes toutes faites applicables partout, ce qui génère bien des confusions, frustrations et abandons de projet chez ceux qui ont appliqué des techniques dites de permaculture sans les mettre au regard de leur contexte particulier.

Donc, oui, la permaculture s’applique aussi au potager, mais il est important de considérer son potager comme un élément parmi d’autres dans votre jardin, un élément qui devra être pensé en fonction des principes de permaculture et mis en synergie avec les autres éléments de votre jardin.

Avant de vous livrer une liste non exhaustive de techniques phares du potager en permaculture, nous souhaitions donc attirer une fois de plus votre attention sur le fait qu’avant d’appliquer une technique, quelle qu’elle soit, vous devez la passer à travers le filtre de votre contexte propre (géographique, climatique, pédologique, topographique, humain, financier…) et de vos objectifs précis pour voir si elle sera adaptée dans votre cas.

Potager en permaculture : quelques techniques de bases

Même si, la permaculture ne doit pas être réduite à des techniques de jardinage, il y a tout de même plusieurs techniques et stratégies de bases relativement passe-partout à connaitre pour pouvoir juger ensuite de leur pertinence et de leur faisabilité dans votre cas particulier puis les expérimenter si besoin.

Le paillage en permaculture

Une des techniques phares en permaculture qui tranche avec le jardinage traditionnel où on laisse la terre à nu est l’utilisation de paillage aussi appelé mulch pour couvrir le sol.

Cela sert notamment à protéger le sol, à conserver son humidité et dans le cadre d’un paillage organique, à nourrir la vie du sol.

Cette précieuse vie du sol (bactéries, champignons, vers de terre, cloportes, nématodes, collemboles…) contribue à rendre le sol plus fertile d’année en année grâce à la décomposition de la matière organique et sa transformation en humus.

Paillage en hiver sur potager en permaculture.
Même en hiver le potager en permaculture est paillé.

Hormis quelques périodes clés de l’année, comme le début du printemps, où on découvrira le sol pour lui permettre de se réchauffer plus vite ou pour faire certains semis délicats, on va donc s’attacher, sur la majeure partie de l’année, à ne pas laisser le sol nu.

Pour cela, on utilise donc du « mulch » (ou paillage).

Ce mulch peut être vivant (espèces végétales couvre-sol, densité élevée de plantations), minéral (pierre, ardoise…), végétal (paille, foin, bois broyé, miscanthus, etc.), ou issu de déchets compostables intéressants comme le carton brut (sans colle, sans encre)…

Pour en savoir plus sur ce sujet, retrouvez en fin d’article un lien vers notre dossier complet sur les paillages.

Nous vous partageons aussi ci-dessous notre vidéo explicative sur le mulch en permaculture.

La gestion de l’eau au potager en permaculture

Récupérer, faire circuler et utiliser au mieux l’eau est essentiel dans un jardin en permaculture, et ce besoin s’accentue vraiment depuis quelques années où nous connaissons des sécheresses intenses à répétition !

L’eau doit donc être captée et recyclée au maximum sur nos lieux et, à fortiori, dans nos potagers.

Non seulement l’eau garde le sol et les plantes hydratés, mais elle attire également la faune.

Ainsi, des cuves de récupération d’eau de pluie sont des éléments très pertinents à installer au niveau des descentes de gouttières.

La circulation de cette eau récupérée avec la gestion des trop-pleins est une stratégie essentielle pour un potager luxuriant et pour vous éviter au maximum d’avoir à arroser avec l’eau de ville.

Machine à compost pour valosier des eaux grises.
Machine à compost pour valoriser les eaux grises dans son jardin ou potager en permaculture.

De plus, l’eau de pluie, chargée d’éléments nutritifs, est particulièrement bonne pour le jardin potager.

Par exemple, une eau de pluie ayant d’abord servi au bain des canards peut ensuite être infiltrée près des plates-bandes de culture, et sera une aubaine pour la plupart de vos légumes.

Choisir le bon support de culture pour réussir son potager en permaculture

Dans un potager en permaculture, le support de culture qui va accueillir vos légumes joue un rôle prépondérant dans la réussite de celui-ci.

Chaque support de culture est une technique en soi et correspond à certains types de jardinage, de contextes, d’objectifs.

Or, en permaculture, contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas obligatoire de « faire des buttes », car cette technique, de plus en plus galvaudée, peut ne pas être adaptée dans votre cas et s’avérer parfaitement contre-productive !

Aussi pour économiser de l’énergie et du temps, notamment si vous débutez en jardinage, choisissez correctement votre support de culture afin qu’il soit réellement adapté à vos objectifs et votre contexte (humain, environnemental, climatique…).

Vous éviterez ainsi bien des écueils et autres échecs dus à des supports de culture inadaptés.

Pour en savoir plus sur ce sujet, retrouvez en fin d’article un lien vers notre dossier complet sur les buttes de culture.

Créer des associations de légumes au potager

Plusieurs principes de permaculture tels que :

  • « Utiliser et valoriser la diversité »
  • « Travailler avec la nature et non contre elle »
  • ou encore « Privilégier les petits systèmes intensifs et les solutions lentes »

nous le rappellent : pratiquer des associations positives de plantes tombe sous le sens.

Ainsi, en permaculture, légumes, herbes, fleurs comestibles, petits arbres fruitiers et plantations d’ornement sont couramment cultivés ensemble.

Association de légumes au potager.
Association de légumes : radis, carottes, salades, tomates © Jérôme Boisneau – permaraicher

Ils interagissent de manière vertueuse et diminuent les efforts que vous aurez à fournir pour un potager productif et en bonne santé : remontée d’eau, de nutriments, création de microclimats, attraction de pollinisateurs, répulsion d’indésirables…

Les avantages des associations de plantes et de légumes en particulier sont très nombreux.

Pour plus de détails, nous vous invitons à lire sur notre blog les articles sur les successions de légumes et les contre-plantations écrits par Joseph Chauffrey, spécialiste des petits potagers urbains en permaculture.

Retrouvez aussi l’article de Jérôme Boisneau, maraicher en permaculture, sur les associations de légumes qu’il utilise dans son activité professionnelle.

Le keyhole garden

Parmi les techniques connues, il y a les jardins en forme de « trou de serrure » ou keyhole garden qui sont des modèles très esthétiques favorisant « l’effet de bordure » et la création de microclimats propices à la biodiversité et aux plantes cultivées dessus.

Cependant, les jardins en « trou de serrure » sont assez énergivores à mettre en place et difficile à déplacer une fois réalisés, c’est pourquoi, là encore, nous vous invitons à bien vérifier s’ils sont pertinents pour votre projet et si oui, où ils devront être placés par rapport à vos autres éléments du jardin…

Ils sont généralement surélevés, ronds, en forme de fer à cheval dans les jardins en permaculture.

Au centre d’un Keyhole Garden, facilement accessible, se trouve souvent un composteur intégré pour aider au maintien de la fertilité de l’ensemble de l’ouvrage.

Mais selon vos envies, ou vos besoins, le centre peut plutôt être occupé par un arbre, un arbuste ou encore une petite mare…

La culture en lasagne

La culture en « lasagne » est une technique très répandue, car très simple et très souvent super efficace, en particulier pour les plantations de légumes annuels gourmands (tomates, aubergines, courgettes, poivrons…).

Butte de culture en lasagne dans un potager en permaculture.
Exemple de culture en lasagne entourée de bottes de paille.

Passe-partout, elle peut même se pratiquer hors sol, en ville, sur du béton ou autres surfaces urbaines hors-sol, à partir du moment où on a assez de matières organiques à empiler pour former sa butte en lasagne et de l’eau pour amorcer sa décomposition !

Son nom de culture en lasagne vient, bien sûr, du célèbre plat italien, puisque cette technique permacole revient, grosso modo, à empiler des couches successives de matières organiques : des couches de matières vertes plutôt azotées et des couches de matières brunes plutôt carbonées…

Pour savoir comment faire, étape par étape, un tel support de culture, nous vous invitons à lire notre article sur la culture en lasagne.

Maintenir un sol vivant

Il est primordial de prendre soin de son sol en y favorisant la vie et notamment les vers de terre qui sont essentiels dans un jardin en permaculture.

Ils aident à garder le sol meuble et en bonne santé.

Une bonne structure du sol se compose d’une grande population de vers de terre, de micro-organismes, bactéries, champignons, algues et insectes bénéfiques.

Donc, il est important de ne pas utiliser de pesticides et autres fongicides chimiques qui détruiraient la vie de votre sol.

Avec le compost, transformer vos déchets en ressources

Faire son compost est un autre élément important dans un jardin en permaculture où « Tout déchet » doit être pensé comme « une ressource inexploitée ! ».

Ainsi tous les matériaux pour la fertilisation et le paillage seront produits dans le jardin en permaculture : les déchets du jardin seront utilisés pour le compostage, qui à son tour, sera utilisé pour l’amendement du sol.

Bac de compost dans un jardin en permaculture.

Pour en savoir plus sur le compost, retrouvez en fin d’article un lien vers notre dossier complet sur ce sujet.

Comment bien débuter en permaculture ?

Vous l’aurez compris, pour bien débuter un projet en permaculture, il est important de garder en tête les éthiques et les principes de permaculture pour vous guider dans vos choix.

De plus, cela vous permettra d’apprendre à définir vos objectifs précis et à connaître vos contextes uniques pour pouvoir ensuite choisir de façon pertinente les techniques, stratégies et outils adaptés dans votre cas.

Pour parvenir à cela en toute sérénité, les géniaux inventeurs du concept de permaculture que sont Bill Mollison et David Holmgren, ont développé une méthodologie pour que chaque personne souhaitant se lancer ait une démarche structurée à suivre pour concevoir son projet en permaculture.

Cette démarche de conception a été éprouvée par divers permaculteurs de renom à travers le monde (Geoff Lawton, Darren J. Doherty, Sepp Holzer, Emilia Hazelip, Andy et Jessie Darlington, Ben Falk, Martin Crawford, Richard Perkins…) et elle s’est enrichie et a évolué au fil du temps.

C’est pourquoi vous trouverez aujourd’hui, comme c’est le cas pour les principes, différentes formulations de cette démarche de conception.

Ferme Ridgedale Permaculture de Richard Perkins.
Ferme Ridgedale Permaculture de Richard Perkins en Suède.© Possible Média

Mais toutes ses formulations gardent en commun les faits :

  1. de devoir apprendre à bien définir ses buts et ses objectifs,
  2. d’apprendre à observer son environnement pour bien le connaitre et donc être à même de lui appliquer des techniques adaptées pour le transformer efficacement selon nos objectifs.
  3. de passer par une phase d’analyse puis de design sur le papier
  4. de passer à l’action sur le terrain avec les phases d’installations et de suivi dans le temps.

Qu’est-ce que la démarche BOLRADIME en permaculture ?

L’acronyme BOLRADIME résume bien toute la démarche de conception à mettre en œuvre.

Vous verrez aussi parfois l’utilisation de l’acronyme OBREDIM qui déroule un peu différemment la méthodologie.

Au bureau d’études, nous nous appuyons sur la méthode BOLRADIME, car c’est celle qui correspond le mieux aux étapes de conception que nous pratiquons dans nos designs.

Voici ce que cet acronyme signifie :

Le méthode de conception en permaculture BOLRADIME.

Alors si vous voulez vous lancer dans un projet en permaculture et le réussir sereinement, suivre une démarche de conception sera vraiment inévitable.

Loin de vous faire perdre du temps comme certaines personnes pressées peuvent le croire, cela vous fera gagner des années et économiser beaucoup d’efforts inutiles et d’argent.

La démarche de conception va, en effet, vous aiguiller vers un ensemble de techniques et stratégies vraiment efficaces pour vous, vous évitant ainsi de vous égarer dans des actions énergivores et inutiles voire contre-productives !

Des formations en permaculture pour vous aider concrètement dans votre projet.

Depuis 2011 qui marque le début de l’aventure Permaculture Design, notre bureau d’études a accompagné des centaines de personnes dans leurs projets en permaculture.

Dès 2013, nous nous rendons compte que les demandes d’aides aux accompagnements de projets notamment familiaux avec de petits moyens sont trop nombreuses pour que nous puissions y répondre individuellement avec notre seule équipe du bureau d’études.

Il y a trop de demandes, parfois géographiquement très éloignées de nos bureaux et un suivi de projet de design prend beaucoup de temps, notre planning d’équipe se remplit trop vite et nous sommes affligés de devoir refuser autant de demandes d’aides faute de disponibilités.

C’est pourquoi nous nous lançons dès 2014 dans la création de formations en ligne pour permettre à un maximum de personnes de devenir autonomes dans le lancement de leur projet en permaculture.

Pour débuter sereinement en permaculture, les formations en ligne sont des outils formidables !

Elles permettent de se former facilement de chez soi avec un simple accès Internet et d’apprendre à son rythme avec un accès 24 h/24, 7 j/7 sans limites de temps.

Formations permaculture en ligne ou en stages sur site.

Alors si vous souhaitez vous faire aider dans la réalisation de votre projet pour avoir des bases solides sur lesquelles vous appuyer et ne manquer aucune des étapes fondamentales à la réussite de votre jardin en permaculture, nos formations en ligne sont idéales.

Et parmi nos 10 formations en ligne disponibles à ce jour, voici les 3 principales sur les 3 thématiques essentielles que sont le design, le potager et la forêt-jardin :

« Invitez la permaculture dans votre jardin »

C’est LA formation sur la méthodologie de design incontournable qui va vous accompagner, pas à pas, dans toutes les étapes de la démarche BOLRADIME dont nous vous parlions plus haut dans cet article.

C’est la toute première formation en ligne que nous avons réalisée dès 2014, c’est celle qui permet vraiment de faire soi-même sa conception en permaculture quels que soient votre projet, votre contexte et vos objectifs et cela où que vous vous trouviez sur la planète.

👉 Elle a déjà aidé plus de 6000 personnes à se lancer alors pourquoi pas vous ?

« Le potager Perma+ »

Plus récente, et née, elle aussi, d’une demande croissante de nos abonnés pour des aides à la culture potagère dans le respect de la permaculture, cette formation s’adresse donc aux personnes souhaitant avant tout démarrer une production potagère en permaculture.

Elle a pour vocation de vous mettre le pied à l’étrier pour faire de vous un(e) jardinier(ière) confiant(e) et expérimenté(e), capable ensuite de voler de ses propres ailes.

Cette formation vous accompagne donc pas à pas dans la création et la gestion d’un potager permacole avec l’éventail complet de légumes annuels qu’on aime retrouver au potager. Il vous guide dans la culture des fameux légumes du soleil que sont les tomates, aubergines, poivrons ou encore les courgettes, mais aussi celle des grands « classiques » comme les salades, haricots, carottes, oignons, poireaux, pommes de terre, etc.

Le potager Perma+ n’est pas qu’un simple potager.

C’est un véritable mini-écosystème en permaculture, pensé comme un potager-école, dans lequel nous vous guidons à toutes les étapes depuis la préparation du sol jusqu’aux plantations, semis et récoltes de chacun des légumes préconisés.

Et cette formation va plus loin encore, puisque pendant 3 ans, elle vous explique, mois par mois, tout ce que vous devez faire sur vos plates-bandes de cultures.

« Créer et gérer une forêt jardin avec Martin Crawford »

Cette formation sur la forêt comestible n’a pas été produite par notre bureau d’études mais bien par un spécialiste de la foret-jardin en Europe, Martin Crawford lui-même.

Nous le remercions d’ailleurs de nous avoir permis de traduire et diffuser sa formation afin de vous faire profiter de toute son expertise.

Cette formation s’adresse tout particulièrement à celles et ceux qui souhaitent installer chez eux un paysage semi-forestier comestible, médicinal et utile, avec peu d’entretien.

Et quand l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la forêt jardin, vous explique très simplement, étape par étape, comment créer et installer la vôtre, tout devient beaucoup plus simple 😉 !

Jardin réalisées après nos formations en permaculture.
Patchwork de jardins réalisés par des membres de nos formations en permaculture.

Nos 7 autres formations en ligne sont ensuite des briques complémentaires à ajouter à votre projet selon vos objectifs.

Elles traitent par exemple des poules, des guildes et haies en permaculture, des cultures potagères vivaces ou encore de la pharmacie naturelle avec les plantes médicinales.

Une fois votre jardin en permaculture conçu et réalisé avec tous les éléments que vous aurez choisis d’y inclure pour répondre à vos objectifs, il se régénérera un peu plus chaque année.

Vous verrez revenir avec bonheur la biodiversité et pourrez profiter de récoltes de plus en plus abondantes au fil du temps en échange d’un peu d’attention de votre part.

Récoltes et biodiversité au jardin en permaculture.

Nous espérons que cet article aura répondu à vos attentes et que vous comprenez mieux maintenant ce qu’est un jardin en permaculture et comment le réaliser chez vous.

N’hésitez pas à nous partager vos avis en commentaires !

Allez plus loin sur le jardin en permaculture !

Continuez votre découverte sur comment faire un jardin en permaculture en lisant nos articles et dossiers complets sur divers sujets phares :

À bientôt 👋 !

L’équipe du bureau d’études Permaculture Design